Les gendarmes maritimes paraissent remonter aux « prévôts de la mer ». Dès 1337, des compagnies d’archers de la Marine assurent, sous la responsabilité de ce prévôt, une surveillance visant à préserver et à maintenir la tranquillité des côtes. Ils ont pour mission : « …de faire des chevauchées par les côtes, les grèves et les ports de nos mers pour s’informer des crimes qui s’y commettront, nettoyer icelles des voleurs et pirates, poursuivre les déserteurs des armées navales… ».
En 1791, la Gendarmerie des ports et arsenaux tout en conservant ses missions spécifiques et une certaine autonomie technique est intégrée à la gendarmerie nationale nouvellement créée. Toutefois, elle reste placée pour emploi auprès des amiraux. Après la seconde guerre mondiale, la Gendarmerie Maritime ne fait plus partie intégrante de la Gendarmerie nationale. Elle procède à son propre recrutement (principalement au sein des équipages de la Flotte) et ses officiers sont issus du corps des officiers de réserve de la Marine et également du corps des officiers au long cours.
En 1970, la gendarmerie maritime réintègre la gendarmerie nationale dont elle est une composante spécialisée. En 2010, elle fait partie de la nouvelle fonction garde-côte créée en 2010 et placée sous l'autorité du secrétariat général de la mer. Son effectif compte environ 1 100 militaires qui, à la différence de leurs homologues de la gendarmerie, portent une casquette identique à celle des sous-officiers et officiers de la marine à la place de la coiffure de la gendarmerie nationale.
Dépendant de la compagnie de gendarmerie maritime de Lorient, la brigade de Lann-Bihoué, forte d’un effectif d’environ 10 militaires, outre les missions traditionnelles d’une brigade ordinaire liées aux personnes et aux biens, assure la sureté intérieure et extérieure d’un site militaire sensible. A ce titre, elle assure la gestion des laisser-passer permettant l’accès sur la BAN Lann-Bihoué.
Soyez discret et prudent !
