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église Saint-Etienne de tressé Traditional Geocache

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bmwchristophe: trop de disparitions

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Hidden : 5/7/2019
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


ETYMOLOGIE et HISTOIRE de TRESSE

Tressé vient du gallo-romain "tricos" (propriétaires d'un domaine) ou de "tre" (trève). 

Il est fort probable que Tressé soit un démembrement des paroisses de Plesguen et de Miniac. La paroisse de Tressé est mentionnée en 1313 et dépendait autrefois de l'ancien évêché de Dol. 

L'origine de Tressé semble remontée à celle des seigneurs de Tressé. L'un d'eux, Aduleaume de Tressé, en 690, marcha, disent certains chroniqueurs, avec ses hommes, contre les Saxons établis dans le sud de la Bretagne, mais ce fut, si l'on croit les mêmes sources, sur l'ordre de Pépin d'Héristal, maire du palais, sous Childebert III. Les Francs avaient dès lors des vassaux dans la Haute-Bretagne. 

Le Pouillé de Rennes stipule par contre qu'on ignore les commencements de cette paroisse, qui est cependant ancienne. Ce que raconte Ogée (Dictionnaire de Bretagne, II, 936) d'un certain Aduleaume de Tressé, servant en 690 sous les ordres de Pépin d'Héristal, n'est, selon M. de la Borderie, qu'une inepte plaisanterie. Tout ce qu'ajoute Ogée sur les prétendus seigneurs de Tressé ne vaut guère mieux, car il n'y eut point chez nous de famille noble du nom de Tressé, et les notes d'Ogée ne peuvent se rapporter qu'aux seigneurs du Tressay, en Basse-Bretagne. 

Le Pouillé ms. de Dol rédigé au XIVème siècle mentionne la paroisse de Tressé et dit que dès cette époque la nomination de son recteur appartenait à l'ordinaire. En 1790, le recteur de Tressé, Pierre Dorin, déclara que sa cure avait alors 600 livres de rente (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 29).

En 1200, Guillaume de Tressé, chevalier banneret, renommé pour sa bravoure, épouse Isabeau, la fille du seigneur de Courtenay (ou Courtenai), avec une dot de cent écus d'or. La maison de Tressé compte dès lors parmi ses alliances les plus illustres familles de Bretagne. 

Au XVème siècle, le marquis de Châteauneuf (famille des Rieux) est le seigneur supérieur de Tressé.


l'église Saint-Etienne (1887), oeuvre de l'architecte Arthur Regnault. L'ancienne église date du XVème siècle et fut démolie en 1886. Dédiée à saint Etienne, premier martyr, l'église primitive de Tressé se composait d'une seule nef terminée par un chevet droit. Dans ce chevet se trouvait une fenêtre ogivale divisée par un meneau avec trèfle et trilobes ; le retable du maître-autel a ensuite caché cette baie. On dit que cette église était dès 1469 construite telle qu'elle était encore à la fin du XIXème siècle, sauf le clocher, qui, placé à l'origine au milieu de l'édifice, fut transféré en 1760 sur la façade occidentale, relevée à la même époque. Aux siècles derniers, le marquis de Châteauneuf se disait seigneur supérieur de Tressé ; le droit de fondation et les autres prééminences appartenaient alors au seigneur de Launay-Beaudouin (nota : la seigneurie de Launay-Beaudouin, dont le manoir se trouvait en Baguer-Pican, appartint successivement aux familles Beaudouin, de la Bouëxière, de Bréhan, de Poilly, Trublet, Le Bonhomme et Gibon de Kerisouët). Dès 1650, Gilles de Poilly, seigneur de Launay-Beaudouin, prenait le titre de seigneur fondateur de l'église de Tressé, et en 1763 Joachim Le Bonhomme, se disant seigneur de Tressé, décédé en Miniac-Morvan, fut inhumé dans l'église de Tressé. Vers le même temps, Claude de Bien, seigneur de la Gravelle, prétendait avoir droit en cette église, à cause de sa terre du Tertre-Guy, à un banc et à quatre pierres tombales « en consorterie avec le sieur du Cran » (Terrier ms. de Châteauneuf). On retrouvait encore à la fin du XIXème siècle dans l'église de Tressé quelques vieilles pierres tombales portant des épées et des écussons effacés. Dans le cimetière était une autre dalle funéraire présentant l'effigie d'un personnage les pieds posés sur un chien, la tête reposant sur un coussin, et ayant à son côté une aumônière et entre les mains une sorte de calice. On conservait encore en 1783 une croix d'argent donnée à la paroisse de Tressé par Jehan Louvel en 1313 (Pouillé de Rennes). L'église actuelle se compose d'une simple nef et d'un chevet droit du XVème siècle. Le clocher, placé autrefois au milieu de l'édifice, a été reporté à l'Ouest en 1760 : il est remplacé aujourd'hui par un clocher moderne. On y trouve la pierre tombale de Dom Gilles Dupré (sub-curé en 1505) ; 

la croix du cimetière (1890) ; 

la croix (1934) ; 

la maison (XVIème siècle), propriété de Guillaume du Tressé (au XVIIème siècle). Cette maison est, à l'origine, dotée d'une tourelle ; 

l'ancien manoir du Tertre-Guy (XVIIème siècle), situé route de Lanhélin. On y trouve au XVIIème siècle, un colombier. La chapelle Saint-François fondée en 1639 et brûlée en 1786, ainsi que les moulins à eau du Tertre-Guy et du Gué-Briand dépendaient de ce manoir. La chapelle Saint-François du Tertre-Guy se trouvait dans la cour du manoir de ce nom, possédé dès le XIVème siècle par la famille Ferron. Elle fut construite par François de Bien et Jeanne Ferron, sieur et dame de Lavau, et fondée par eux, le 14 juillet 1639, d'une messe tous les lundis, dimanches et fêtes, et dotée de 50 livres de rente. Cette chapellenie fut desservie par Julien de Bien, auquel succéda en 1751 son neveu Louis Boulleuc, — Jean Le Chien (1756), — Etienne Even (1757), — François Hoto (1771), — Dominique Privé (1783) — et Mathurin Josse (1787). Lorsque ce dernier prit possession, la chapelle du Tertre-Guy venait d'être incendiée, en 1786, et il dut desservir sa fondation dans l'église paroissiale. Mathurin Josse fut aussi pourvu de la fondation de Chapelouze, faite en cette même église, et il déclara en 1790 que ces bénéfices réunis lui rapportaient 281 livres 17 sols 6 deniers de revenu net (Registre des insinuations ecclésiastiques de l'évêché de Dol - Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 29). La maison du chapelain du Tertre-Guy était sise au village du Rocher-Marie. Quant à la chapelle, elle ne fut point reconstruite (Pouillé de Rennes). Le manoir est restauré au XXème siècle. L'ancienne propriété noble du Tertre-Guy appartient dès le XIVème siècle à la famille de Ferron, puis à la famille de Bien vers 1630. On y trouve, au-dessus de sa porte, les armes de la famille de Ferron ; 

le moulin à vent de Launay-Baudoin (XVIIIème siècle) et les moulins à eau du Gué-Briand et des Broselets ;  

A signaler aussi : 

l'allée couverte appelée "Maison des Fées" ou "des Fées" ou "des Feins", située dans la forêt du Mesnil (époque néolithique). La galerie comprend neuf supports du côté Ouest, huit du côté Est, et une autre du côté Nord : ils soutiennent huit tables de recouvrement. La chambre, située au Nord, présente trois supports sans table de recouvrement  ; 

la découverte d'un four (en activité au IIème siècle), lors des fouilles d'un atelier tuilier gallo-romain au lieu-dit Bas-Rouault

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