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L'école d'Horlogerie Mystery Cache

This cache has been archived.

Damien52: La cache semble avoir disparu, et le spot également, dommage...

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Hidden : 4/28/2019
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


De 1912 à 1944, soit pendant 32 ans, l'école a pour directeur un personnage très marquant, Louis Trincano. Son long règne est riche en événements, Trincano est un ancien élève diplômé de l'école, il devient fabricant d'horlogerie à Besançon et accède même à la fonction de secrétaire du syndicat de la fabrique ; il obtient en 1921 la nationalisation définitive de fait de l'école, par une révision du décret de 1891. 

Dès 1923, le projet de la construction d'un nouvel établissement est lancé et en 1924, monsieur Labbé, directeur général de l'enseignement technique, est en visite à Besançon. Le site de l'avenue Villarceau est choisi, et les travaux sont confiés à l'architecte Paul Guadet. En 1931, les locaux accueillent non seulement l'école proprement dite mais également dans l'aile sud, l'Institut de Chronométrie qui relève de l'université sous la direction de monsieur Jules Haag. Le 2 juillet 1933, le président Albert Lebrun inaugure la nouvelle école à l'architecture très caractéristique de l'époque (entre Art déco et constructivisme). Entre-temps dès 1928, une section de bijouterie est créée.

À la veille de la Seconde Guerre mondiale en 1939 est créé, sous le patronage de l'enseignement technique et avec l'appui des ministères du Commerce et de l'Industrie, du conseil général, de la ville et des syndicats, « Le bureau des études horlogères ». Cet organisme qui se transforme en «comité d'organisation de l'industrie de la montre» ou «Comontre», après la débâcle de 1940 est l'œuvre d'André Donat, un ingénieur de haut niveau transfuge de Lip et de Trincano. Il constitue la première forme de ce qui deviendra ultérieurement le Cétéhor.

Un des grands mérites de l'ENH (École nationale d'horlogerie) est de savoir en son temps dépasser totalement sa vocation proprement horlogère pour se diversifier et ainsi survivre très facilement à la disparition progressive de sa fonction initiale. La fabrication d'une montre implique une plongée dans le secteur de l'outillage et donc dans celui de la construction mécanique. Si on veut que cette montre «ait de la classe» on doit regarder du côté de la bijouterie et de la gravure d'où une sensibilisation aux métiers de l'art. Naturellement l'évolution des techniques horlogères conduit rapidement à l'électricité et l'électronique.

En devenant en 1978 le lycée technique d'État puis, en 1987, lycée polyvalent, le vieil établissement bisontin qui véhicule sa riche culture technologique s'aligne sur les autres lycées, eux aussi polyvalents, de la ville dans sa fonction d'enseignement général, mais il garde une certaine coloration qui le distingue des autres.

Il est intéressant de brosser un tableau sociologique de l'École d'Horlogerie. Dans l'esprit de l'Abbé Faivre, qui créa l'école professionnelle, cela devait être une œuvre sociale, qui ciblait une population pauvre mais laborieuse (n'oublions pas que ce prêtre fréquentait le même quartier et les mêmes milieux que Proudhon). Par rapport aux lycées Victor-Hugo (pour les garçons) et Pasteur (pour les filles), l'École d'horlogerie propose une alternative plus sociale assurant un débouché professionnel dans la région même d'où le capital de sympathie qu'elle peut acquérir surtout auprès des milieux populaires très imbriqués dans le tissu industriel bisontin. L'horlogerie n'est plus : vive les microtechniques.

Lorsque la ville de Besançon perd sa vocation horlogère, au profit de Morteau, elle sait acquérir une dimension de capitale des microtechniques. De son côté, le lycée Jules-Haag transforme sa vocation horlogère initiale en vocation micro-technique. On comprend assez bien l'évolution logique qui fait passer de l'horlogerie à la micromécanique (toujours au singulier) puis aux microtechniques (toujours au pluriel). Le statut des microtechniques ainsi que leur définition sont précisés et officialisés vers 1972 avec la création du bac F10 microtechniques (actuellement GMF).

Pour trouver la cache mystère, voici un problème d'heure ou de temps : 

N 47°14. 22680 minutes

E 006°00. 33 jours

Sinon observez l'horloge et comptez le temps qui passe!  

 

Additional Hints (Decrypt)

nvznagér

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)