Lorsque vous aurez trouvé la cache, vous pourrez venir pique-niquer sur les tables installées dans l’étendoir. C’est dans cet espace vert que les femmes faisaient sécher au vent leur lessive que la haie d’aubépines protégeait de la curiosité des vaches et des chèvres.
C’est le 3 novembre 1839 que le conseil municipal de Commissey sollicite le Roi Louis Philippe pour acheter ces parcelles de terre inutilisées lors de la construction du Canal de Bourgogne. Il s’agit de réaliser un lavoir, un séchoir, de deux abreuvoirs et d’une place publique.
Le 23 novembre 1840, le préfet de l’Yonne est autorisé à consentir la cession.
Pendant des années, les femmes s’y sont rendues, poussant leur brouette chargée de la lessive, et installées dans leur « carrosse » garni de paille battaient le linge sur la margelle. La charpente garde le souvenir des échos, des battoirs et des secrets du village échangés en catimini.
Chaque hiver, Octave y installait son alambic et c’était alors au tour des hommes d’échanger d’autres misères en goûtant l’eau de vie qui était cette année-là plus fruitée que celle de l’année passée.