Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1272 (de Revesto Albionis), est tiré de l’occitan revèst, variante de revers, Le déterminant du-Bion est un souvenir du peuple gaulois des Albienses22, avec au passage une reconstruction incohérente lors de la fixation du terme à partir du provençal Lou Revès d’Aubioun.
Le village et son château furent détruits comme beaucoup d’autres en Provence par les troupes de Raimond de Turenne, en 1392. Venues de Banon, où elles avaient installé leur nid d'aigle, elles dévastèrent l'église paroissiale ainsi que la chapelle de Notre-Dame de la Forêt d'Albion connue aujourd'hui sous le nom de Notre-Dame de l'Ortiguière. Les survivants se réfugièrent à Sault et le village resta déshabité pendant près d'un siècle2
Le château qui se trouve au milieu du village date du XVIIe siècle. Mais sa structure a été absorbée dans les habitations. Seule reste intacte une tour d'angle circulaire94. Le village a gardé quelques restes des remparts de 1546, dont deux tours et le portail de Portissol97.
Il se trouve un pigeonnier à l’Argaud98. Une croix de fer forgé, plantée dans la campagne, date de 184099, et un lavoir-fontaine à l'intérieur du village a été édifié au début du XXe siècle
Sur les communes du plateau d'Albion, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, se déroulaient nombre de foires, mais les Revestois ne fréquentaient quasi exclusivement que celles de leur village61. Les seules exceptions étaient celles de Sault (Rameaux, Saint-Jean, Notre-Dame et Sainte-Catherine), celle des Tommes qui se tenait à Banon pour la Saint-Pierre ainsi que la foire aux chevaux de Barret-de-Lioure34. Même si le village est montagnard par son altitude (950 mètres), il est situé sur un plateau permettant des communications faciles avec ses voisins62. La centralité du village sur le plateau lui permit d'avoir quatre foires par an, dont la plus importante était celle des Machottes, au début juillet6
Deux sources sont signalées par Guy Barruol, celle d’Aiguebelle (qui donne son nom à une ferme et à un ravin, et qui est captée pour alimenter pour alimenter le village) et la Font d’Antigel6.
Cette série vous fera découvrir le canton de Banon avec ses très petits villages pittoresques dans une Provence aride.
Les géocaches y sont variées, plus ou moins élaborées et de tailles différentes.
Le parcours constitue une boucle de 12 caches traditionnelles et une bonus, que vous réaliserez selon votre inspiration – Bonne découverte-
Le canton de Banon situé entre un versant du Ventoux et un de Lure, est une région où l’eau y est rare et précieuse.
Avant, la population ne disposaient que de quelques sources où étaient établis des lavoirs. Ces lavoirs d’architecture plus ou moins élaborées sont le témoin de durs labeurs pour les lavandières qui devaient s’y rendre.
Dans les années 1960, l’eau était limitée et coupée dans la journée l’été.
Dans les années 1970, la construction de la Base aérienne à Saint Christol et l’aménagement du plateau d ’Albion pour les missiles stratégiques, ont permis d’acheminer l’eau de la Durance à volonté dans les petits villages.
Cette profusion et les temps modernes ont provoqué l’abandon des vieux lavoirs, dont il ne reste plus que quelques traces aujourd’hui.
Pensez à relever les indices pour la bonus : E et remettre la cache comme vous l’avez trouvée pour les suivants.
A faire en plusieurs boucles :
- En vélo si vous avez de bons mollets ;
- En VTT électrique si vous en avez un (petit joueur !!!) ;
- Pour les pressés en « drive »…
PAS de STYLO
ALTITUDE : 926 m