Tunnel N°2
Vu la multiplicité des écluses et le manque d’étanchéité de l’ouvrage, il fallut se résoudre à rechercher un apport d’eau supplémentaire. A partir de 1812, le barrage de Couzon fut édifié. Il fut inauguré par le Comte d’Artois (futur Louis XVIII) en 1814. Par la suite on construisit un aqueduc pour alimenter le canal au niveau de Rive-de-Gier. Cet ouvrage nécessita plusieurs ponts et 3 tunnels.
Pour en découvrir les vestiges, je vous propose de vous rendre en voiture à ces coordonnées :
N 45°29.877 et E 004° 37.773.
Avant d'arriver à la cache, vous longez d’autres ponts plus ou moins bien conservés que vous pouvez photographier en descendant à droite ou à gauche du sentier.
Aux coordonnées N 45° 30.372 E 004° 37.699, profitez-en pour découvrir un premier tunnel ou plutôt un souterrain.
Premier tunnel
Deuxième tunnel à l'état naturel
Deuxième tunnel encombré de dépôts divers
Vous pouvez remarquer que vers l’entrée du 2ème tunnel des personnes mal intentionnées ont poussé un dévidoir de câble imposant, des ferrailles hétéroclites et un tas de branchages et de feuilles (Cf photos ci-dessus)… .
Sortie du deuxième tunnel au Grand Pont
Voici la fin de votre promenade : vous vous trouvez devant cette falaise impressionnante dans laquelle a été creusé le second tunnel. Il aboutit dans la vallée de l’Egarande que l’aqueduc franchissait par un pont fantastique. Malheureusement, il a été dynamité dans les années 1970. Le troisième et dernier tunnel de plus d’1km amenait l’eau au Grand-Pont à Rive-de-Gier puis jusqu’au bassin devant l’actuelle mairie.
Nous ne pouvons plus accéder facilement à ces vestiges. Il vous reste à regagner le parking en rebroussant chemin.
Pont d'Arcole entre les deux derniers tunnels