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Les Grandes Affaires Criminelles "T. de Pierre" Traditional Cache

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ZastaRocket: The End

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Hidden : 3/30/2019
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Dans son village natal de Petit-Croix, dans le canton de Fontaine, François C., né en 1858, avait laissé la plus triste réputation. C'était un garnement paresseux, insolent et malhonnête dont ses parents ne pouvaient faire façon. Dès ses 16 ans, on le fit s'engager dans l'armée, pour se débarasser de lui.

Un fois rendu à la vie civile, il franchit la frontière Suisse, toute proche. Trouvant à s'embaucher comme domestique une famille bourgeoise de Soleure, il y fit connaissance de la femme de chambre, et celle-ci tomba enceinte. Prétextant qu'il fallait aller chercher des papiers administratifs en France, François C.retraversa le Jura au début de n'année 1883, prometant de revenir... ce qu'il ne fera point.

Il resta d'abord dans le département du Jura, y commit diverses peccadilles, dont plusieurs vols simples et filouteries d'aliments. Puis il revint dans sa région natale, prenant logement à Héricourt.

Ses prospections le menèrent du côté de Brevilliers, il repera un tailleur de pierre, exerçant à proximité d'une carrière qu'il exploitait lui-même. Un artisan , propriétaire, ça doit avoir de quoi... se dit il.

Il se présenta chez cet artisan prétextant la mort de sa femme, pour commander une pierre tombale. ll ne parresait pas en deuil et l'artisan se mefia vu la jeunesse du veuf, mais pris sa commande néanmoins. La commande prise, l'artisan offra un verre à son client et lui présenta ainsi sa famille. Durant cette présentation, il appris que la famille allait s'absenter le lendemain pour aller faner dans un pré à 2 kms.Le plan de François C. était tout établi... il préfera dormir sur Brevilliers, sur le foin d'une grange.

Le lendemain, levé avant l'aube, il se dissimula dans les sous-bois enbordure de chemin, obervant la demeure de l'artisan alors que le jour se levait. Sur les coups de 6 heures, il vit la famille partir pour les champs. Il attendit encore un quart d'heure par précaution puis, rien ne bougeant, se dirigea vers la maison. il trouva la porte ouverte... Dans la cuisine, Suzanne la jeune belle-soeur du sculpteur, qui grippée, n'était pas allé au champs et , qui prenait son café au lait, fut plutôt étonnée de ce visiteur matinal. Elle le reconnu immédiatement:

"Tiens, c'est vous? Qu'est ce qu'il y a pour votre service? Vous venez déjà pourles arrhes? Ce n'était pas la peine de tant vous dépêcher...

François C. était venu cambrioler cette maison perdit vite patience, ayant reperé une serpe laissée sur la fenêtre, il la saisit et se jetta sur la fille qui lui trounait le dos et lui trancha la gorge. Suzanne mourut sur le coup, sans avoir pu pousser un cri. François C. disposa le corps sur un fauteuil, puis il s'assit à table et finit le petit déjeuner interrompu de Suzanne. Ensuite, il se mit à fouiller la maison, en commençant par le corps de la belle soeur. Il mit la main sur 4,75 francs dans un tiroir de meuble mais ne trouva aucunement de coffre, qu'il imaginait. Soudain, il entend toquer, c'était un habiant du village venant emprunter un outil. Ayant lui aussi pousser la porte en la trouvant ouverte, vit Suzanne dans le fauteuil et ne voulu pas la réveiller, il reviendra plus tard.François C., dans la panique, abandonné toute idée de cambriolage et prit la poudre d'ecampette. Il décida, comme il avait un passeport en règle de repasser la frontière Suisse, à Delle.

A 10 heures, la mère de la victime, rentra dans la maison et découvra la corps, et sonna l'alerte. Le temps que des habitant aillent prévenit les gendarmes d'Héricourt, il se passa 2 heures. Le tueur était déjà arrivé à Delle et au lieu de passer la frontière, il tomba sur un vieil ami et ensemble vidèrent quelques bouteilles en terasse d'un bar se rememorant les souvenirs. Une brigade de douaniers vint à passer, avec dans la poche, son signalement. François C. fut appréhendé malgré ses protestation furieuses. On ne trouva rien sur lui, mis à part les 4,25 francs volés dans le meuble, Il préfera avouer.

Son procès eut lieu à Vesoul, le 31 Aoùt 1883. Il se défendit à peine; refusa de demander pardon, d'exprimer le moindre regret, et s'entendit condamné à mort en haussant les épaules. Il sortit de la salle sans même remercier son défenseur ni s'inquiéter d'une quelconque grâce.

Finalement, son avocat, Me GUERRIN, sut convaincre le président Grévy que le meurtrier de Brevilliers n'avait pas prémédité son crime. La preuve: il n'avait pas apporté d'arme avec lui. Sa grâce une fois signée, le 27 octobre 1883, François C. partit expier sous le soleil de Guyane. Et, quelque part dans le canton de Berne, un enfant devait grandir sans jamais savoir qui était son père.

Additional Hints (Decrypt)

3,80z

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)