Une petite boucle de 4 km avec un dénivelé de 100m, ponctuée de 10 caches. Parcours à difficulté partagée: à noter un passage délicat du -3- au -5- déconseillé aux plus jeunes.
L'itinéraire passant parfois hors des sentiers battus, je conseille de suivre l'ordre des caches, les indications étant établies dans ce sens.
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Le lavoir du Prignon est situé au fond d’un vallon à environ 1km 500 du village.
Il est alimenté par une source qui forme un ruisseau descendant des collines voisines, il ne coule que l’hiver et au début du printemps ou par de fortes pluies.
Plusieurs générations d’Esparronnaises ont brassé des kilos et des kilos de linge dans les 2 bassins de ce lavoir. Voici une scène de vie de l'époque qui nous ferrait "presque" regretter la machine à laver!:
"La grosse lessive ne se faisait qu’une fois ou deux dans le mois, cela donnait l’occasion de se réunir entre « bugadières » et de partir ensemble tout en « taillant la bavette » sur le petit chemin qui sillonne à travers la forêt. Les corbeilles remplies de linge étaient acheminées soit avec un petit charreton tiré par un âne, soit sur les hanches ou quelquefois sur la tête des lavandières. Le matin en arrivant, chacune préparait sa « caisse » en bois et garnie de paille car il fallait laver à genoux. Ensuite elles faisaient du feu sous un trépied et posaient dessus la lessiveuse pour faire bouillir les draps de coton blanc, puis lavant, tapant avec le battoir et rinçant les draps, les égouttant sur la barre transversale du lavoir et pour finir étalant ces draps sur les touffes de lavande dans le champs voisin. A midi, ces dames se retrouvaient dans le petit bosquet attenant au lavoir pour déguster leur repas après avoir fait griller « la saucisse salée » sur le foyer qui s’éteignait, et elles se reposaient un moment.
Le soir, elles s’aidaient pour plier les draps qui sentaient bon la lavande, remplissaient de nouveau leurs corbeilles et repartaient vers le village, fourbues mais contentes de leur journée et de leur labeur. Les enfants à la sortie de l’école, le goûter dans la poche se rendaient à leur rencontre pour aider à transporter le chargement de linge et cela donnait lieu à des crises de fous rires en faisant la course pour ramener les « corbeilles » à la maison."