Cette petite multi vous fera découvrir un joli cadran solaire(point R0) réalisé par E.Villaplana en 1995. La devise "Amicis quae libet hora" signifie que "C'est toujours l'heure des amis".
Tout d’abord, une petite information pour mieux comprendre les cadrans (mais non indispensable pour résoudre la multi). On dit souvent qu’un cadran solaire n’indique pas la bonne heure. En fait, l’ombre formée par le style (bâton), normalement incliné d’environ 45° à Lyon, indique l’heure solaire. Pour retrouver l’heure de la montre, il faut faire une conversion. A savoir :
1/ Rajouter 2 heures en heure d’été ou 1 heure en heure d’hiver
2/ Tenir compte de la longitude de Lyon (décalée de 4°54’ par rapport au méridien référence qui passe par Greenwich) en soustrayant 20 minutes
3/ Tenir compte du mouvement irrégulier du soleil dans le ciel mesurée par l’équation du temps et qui dépend du jour considéré (voir tableau ci-dessous)
Exemple : ci-dessus, le cadran indique 9h50 le 8 mars selon les lignes horaires (flèche rouge).
A la montre, il est 9h50 + 1h (heure d’hiver)- 20 min + 11 min = 10h41
La longueur de l'ombre, mesurée au niveau du point de la déclinaison du jour (ombre de la boule - flèche verte) donne une idée du jour de l'année. Ici, on voit que l'on se rapproche de la ligne de déclinaison de l'équinoxe (21 mars - flèche bleue).
Enfin, une barrette de transit solaire (flèche jaune) permet de voir qu'il n'est pas midi solaire au même moment en France. Lorsque l'ombre est sur le côté gauche de la barrette, il est midi à Strasbourg. Lorsque l'ombre est sur le côté droit de la barrette, il est midi à Brest. Soit 30 minutes environ de décalage.
Pour résoudre cette multi : se rendre aux coordonnées de la page de présentation de la cache (point R1), au niveau d'un poteau métallique d'éclairage. Vous y trouverez une inscription avec 7 mots. Et aussi un pourcentage.
N = nombre total de lettres des 7 mots
P = valeur du pourcentage
ABCD = NxP – 5
La cache se trouve en : N45°44,CA(B-D) | E4°53,D(C-D)(B-A+2)
Pas de stylo dans la cache.
