Je vous propose une balade dans un cadre reposant autour de l'Abbaye de Notre-Dame d'Aiguebelle.
Vous chercherez 10 boites dont 1 bonus. Alors pensez bien à noter les indices qui se trouvent sur la page des avertissements des logbooks.
Le parcours fait environ 3,5km et peut être fait en 1h30.
Le parcours débute du parking, il ne présente pas trop de difficulté. Vous suivrez les panneaux "Abbaye de Notre Dame d'Aiguebelle". Vous aurez à traverser La Vence par un petit passage à gué. A la fin du circuit, le chemin est en descente avec des escaliers amenagés.
Après la #1, vous aurez deux possibilités:
-soit suivre les panneaux pour continuer la visite du site,
-soit prendre le chemin qui monte le long du ruisseau pour faire une halte à la cache "Le jardin des frères de l'abbaye d'Aiguebelle" de Syloup
Bien entendu, vous êtes sur un site particulier, la discrétion et le respect des lieux sont de mise. Et c'est aussi un lieu et parcours trés prisé des moldus...
Attention, tout au long du parcours, la réception des smartphone est très mauvaise, voir nulle, donc pensez à enregistrer le parcours avant, si vous n'avez pas de GPS.
Il n'y a pas de crayon dans les boites.
Aiguebelle a été fondée en 1137, aux confins du Dauphiné et de la Provence, par les moines de Morimond, quatrième fille de Cîteaux fondée en 1115 en Champagne. Le monastère est bâti dans un vallon isolé, comme le voulait la tradition cistercienne, au confluent de trois ruisseaux, d'où le nom de "belles eaux", Aiguebelle. Au XII° siècle, le monastère bénéficie des donations des seigneurs voisins et accroît considérablement son domaine : il possède des terres jusqu'au pied du Mont Gerbier-de-Jonc. À partir du XIV° siècle, les épreuves vont se multiplier : guerre de Cent Ans, peste noire, chute des vocations, surtout des frères convers qui entretenaient les granges et les terres. Les possessions sont pour la plupart données en bail. Après 1515, les abbés ne sont plus élus par les moines mais nommés par le roi : ce sont les abbés commendataires, extérieurs au monastère et qui ne se préoccupent donc pas toujours des nécessités de leurs moines ni de la ferveur de leur communauté. Lors de la dispersion des moines en 1791, ils ne sont plus que trois. Le monastère est alors pillé puis vendu comme bien national. Son éloignement par rapport aux voies de communication va le sauver de la démolition.
L'absence des moines durera moins de 25 ans : en 1815, un groupe de cisterciens vient faire revivre le monastère. Ils viennent de Suisse et sont issus d'un groupe de moines français de l’abbaye de La Trappe qui, sous la conduite du Père Augustin de Lestranges, ont parcouru toute l'Europe pourchassés par les armées révolutionnaires et permettent le renouveau monastique et cistercien en France après la chute de Napoléon.
La communauté d'Aiguebelle va se développer rapidement : en 1850, elle compte 233 moines, et fonder de nombreux autres monastères dont la plupart sont toujours vivants : Staouéli qui deviendra N.D. de l'Atlas en Algérie (d'où sont nés deux nouvelles communautés : N.D. de Tibhirine en Algérie et N.D. de l'Atlas au Maroc), Les Neiges en Ardèche, le Désert près de Toulouse, les Dombes au nord-est de Lyon, Acey dans le Jura puis Koutaba au Cameroun. Elle assure aussi la paternité d'une communauté de moniales : N.D. de Bon Secours (Blauvac) dans le Vaucluse.
source : abbaye-aiguebelle.cef.fr