Mashup du Bois des Mouilles
Bienvenue dans la réserve naturelle du Bois des Mouilles, hotspot de la biodiversité !
Ce site accessible et bien balisé permet d’accéder au plus près de la richesse d’un étang forestier. Il se situe au cœur du massif du même nom, entre Bernex et Loëx, à l’est de l’autoroute A1. Plusieurs cheminements permettent de parcourir cet espace naturel et de longer le périmètre de la réserve.
Un sentier traverse la partie ouest du site protégé et des pontons en bois offrent une vue dégagée de l’étang principal, vous permettant de découvrir la vie sauvage qui fourmille sur et sous la surface de l’eau. Deux parkings situés à proximité sont à votre disposition, tandis que l’arrêt de bus « Loëx-Hôpital » se situe à 10 minutes de marche.
Historique du site
Ce site, de par sa topographie, retient spontanément les eaux de surface, ce qui confère au Bois des Mouilles un caractère humide naturel avec des zones régulièrement inondées. Cette caractéristique a été améliorée avec le rehaussement du chemin qui menait à la décharge municipale à l’ouest de la réserve actuelle : les eaux de pluie et de drainage, mieux retenues, ont ainsi commencé à former un plan d’eau naturel.
L’amélioration de cet étang principal s’est ensuite faite en plusieurs étapes. En 1975, l’armée (qui utilisait alors le terrain) a creusé un chenal afin d’aménager une île refuge pour la faune. En 1986, l’étang a été agrandi et remodelé dans le cadre de la construction de l’autoroute de contournement. Des mesures visant à compenser la disparition d’une partie du bois suite à la construction de cette autoroute ont été mises en œuvre à la fi n des années 1980, permettant ainsi la création de deux plus petits étangs à l’ouest de la réserve. Enfin, le caractère humide du site a pu être renforcé en 2009 grâce à des travaux de gestion et de valorisation (aménagements d’une prairie humide, création de gouilles, etc.) conduits par l’Etat de Genève.
J'aime me promener et c'est bien souvent que, lorsque je suis seul, c'est avec du son dans les oreilles que je me déplace... Éclectique dans mes goûts, j'écoute tous les genres, toutes les époques, tous les pays... Je surprends souvent avec ma musicothèque... Lorsque je suis venu ici, j'avais du mashup dans les oreilles pour me balader...
Qu'est-ce qu'un mashup ?...
Ce terme anglais, qui vient du verbe to mash, n'a pas réellement d'équivalent français. Il signifie réduire en purée et, par extension, mélanger ou mixer.
Le mashup, c'est l'art d'associer différentes choses ; cela s'applique aux domaines de la musique ou de l'informatique, par exemple. Faire un mashup en musique, c'est mixer deux chansons pour en créer une nouvelle, en adaptant les voix de l'une à l'instrumental de l'autre ou, carrément, en les superposant. Une technique désormais à la portée de tous avec le numérique et les logiciels de création musicale grand public.Parmi les mashups célèbres, on peut citer le Grey Album du musicien de hip-hop américain Danger Mouse, qui reprend les musiques du White Album des Beatles en y intégrant les paroles du Black Album du rappeur Jay-Z.
Cette pratique est centenaire. Dans sa forme historique, le mashup est utilisé dès le XVe siècle sous le nom de quodlibet. C’est d’abord un art populaire : imaginez qu’à l’époque les péons se fendaient déjà la poire en mêlant chant sacrés et chansons paillardes (niveau blasphème, c’est autre chose que mélanger Metallica et Britney Spears). La pratique devient ensuite pour les compositeurs de la Renaissance la preuve ultime de leur maîtrise du contrepoint, ou l’art de superposer différentes lignes mélodiques.
L’idée du mashup traverse ainsi l’histoire de la musique : le champion du rock-jazz expérimental des 70’s Frank Zappa a par exemple l’habitude de coller un solo de guitare d’une œuvre à l’autre, clin d’oeil et prouesse musicale ; la pionnière de la musique électronique Wendy Carlos superpose pour la bande originale de Orange Mécanique le fameux Singin’ in the rain avec La pie voleuse du compositeur Rossini. Rappelez-vous que c’est grâce à ces pionniers que l’on peut voir aujourd’hui Michael Jackson se trémousser aux côtés de Kurt Cobain pour lui remonter le moral...
Mais revenons aux années 1990, quand le rappeur Coolio colle son flow sur du Stevie Wonder avec Gangtsa's Paradise et que Puff Daddy s’approprie Every Breath you Take de The Police pour accoucher de I’ll be Missing You. La culture hip hop et le sample, la démocratisation de l’underground et l’accès à la technologie (mp3, baladeurs) préparent les oreilles des amateurs et les mains agiles des DJ mashupeurs. La pratique du télescopage musical prend son envol populaire dans les années 2000, à l’aube du partage de fichiers qu’on a appelé « piratage ».
La Mystery...
NORD = A+B+(B-A)+C
EST = (A/C)*(B-A)+(A/C)*(B-A)-A+C+C-(A/C)
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