Skip to content

Sur les traces de la Cie Stéphane #4 Maquis Palace Traditional Geocache

Hidden : 8/20/2018
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:


Sur les traces de Cie Stéphane

Je vous propose de suivre le parcours de la compagnie Stéphane groupe de résistance FFI. Avec une série de caches qui va vous emmener sur ses théâtres d’opération, de sa création jusqu’à sa poursuite de l’ennemi au fin fond de la Maurienne.

#4 Maquis Palace

Stéphane et ses hommes arrivent en ce lieu entre Noël 1943 et le jour de l’an 1944. A 3 heures du matin ils encerclent le habert ou les attendent cinq réfractaires du STO qui n’avaient pas mis en place un système de garde. Ils font irruption dans la salle et Le lieutenant Stéphane tance les occupants : « Pourquoi n’avez-vous pas posté de sentinelle ? A chaque instant, vous devez penser que dans le combat qui nous attend, toute faute, même légère peut entrainer la mort ». Les cinq réfractaires : Wells, Marseille, Michel, Serponnet et X médusés baissent la tête et écoutent la proposition du lieutenant Stéphane d’intégrer le groupe en signant un engagement pour la durée de la guerre ou de partir à leur guise. Tous les cinq signent et se joignent au groupe.

Dès leur installation l’entrainement reprend avec de longues marches de nuit comme de jour et des séances de tir dans des vallons isolés. Création de fausses pistes pour tromper l’assaillant éventuel. Le principe est simple : une piste menant à rien créée, aboutissant à un ruisseau ou tournant en rond, elle est abondamment piétinée et fortement marquée ; partant de cette première trace importante, on pratique le plus d’embranchements possible ne menant également à rien et activement piétinés. Mais à un endroit discret, une petite trace, seule, mène au camp. Il est essentiel que chaque personne empruntant cette trace mette son pied avec soin dans l’empreinte déjà faite. C’est une lourde servitude que l’entretien de ces pistes, il neige fréquemment et tout est à recommencer. Les hommes ont pris l’habitude sur le conseil de leur chef, de les garder constamment leurs armes avec eux. A toute occasion Stéphane déclenche des « alertes en armes ». Dans un délai de maximum de 3 minutes, chacun d’entre eux doit se retrouver, avec son armement complet, en position de combat, à un emplacement précis. Et cela dans un silence le plus total. Et des « alertes départs ». Quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit ils doivent se présenter dans les 10 minutes suivant le signal, tout équipé et armé, prêt à évacuer. Durant ce court délai, toute trace d’occupation doit avoir disparu.

Vers le 10 janvier se présente au habert le capt « Jean » arrivant d’Alger parachuté trois jour plus tôt. Il vient solliciter de l’aide pour récupérer les conteneurs qui ont été largués en même temps que lui. Dès le lendemain ils retrouvent non sans mal les conteneurs, certain dont le parachute s’est pas ouvert les obligent à sonder la neige.

Beaucoup de reconnaissance terrain sont faite. Stéphane ne met pas longtemps à découvrir que la Chartreuse se prête mal à la sorte de guerre qu’il veut livrer. « Ses innombrables barres calcaires, écrit-il, rendent la circulation hors des routes, fort aléatoire. Une opération ennemie vigoureusement menée pouvait nous acculer à une face infranchissable et, de par la nature du sol, l’eau ne se trouve qu’en quelques points rares et repérés sur les carte . » Coup sur coup, dans les Alpes trois attaques allemandes vont confirmer la justesse de ces pressentiments, Malleval le 29 janvier, l’Ermitage d’Esparron le 4 février et les Glières le 25 et 26 mars. Fin janvier sa décision est prise ; il demande à « Evreux » un des responsables de la résistance de lui proposer un autre repaire.

Le 7 février à 20 heure Stéphane et ses hommes quitte à pied le « Maquis Palace », direction le massif de Belledonne.

La création de « Maquis Palace »

C’est six premiers jeunes résistants qui s’y étaient installés en avril 1943, grâce à André Demirleau (il fut après la guerre élu municipal puis maire de Voreppe), qui avait nommé les lieux “Maquis Palace” par dérision car la grange située au lieu-dit “La platelle” était en très mauvais état. Installés là pour échapper au service du travail obligatoire (STO), ces jeunes avaient passé les trois premières semaines de leur séjour à colmater les trous et réparer ce qui pouvait l’être pour rendre un peu plus confortables ces lieux isolés. Puis, le prêtre Henri Grouès (de Grenoble), plus connu sous le pseudonyme d' ’’Abbé Pierre ”, avait envoyé d’autres maquisards, dont certains de l’Armée secrète. Ils étaient approvisionnés par la famille Genève des Reynauds, voisine de la grange dont le fils Paul, dit “Féfé”, était un jeune résistant d’un groupe local.

La plupart de ces occupants du Maquis Palace sont partis fin juin, pour gagner Proveyzieux, puis le plateau de Sornin dans le Vercors et enfin le camp de Malleval. C’est là que certains de ces hommes périront au cours du massacre perpétré par les Allemands, fin janvier 1944.

Après le passage de la Cie Stéphane, un groupe rattaché au maquis de Chartreuse a pris possession de la grange jusqu’à la libération le 22 août 1944.

De ces lieux historiques que n’ont jamais découvert les nazis, il ne reste pas grand-chose, mais ils sont encore bien présents dans la mémoire locale et les livres d’histoire. On peut cependant les découvrir au cours d’une promenade après la ferme des Reynauds qui appartient toujours à la courageuse famille Genève dont la maison avait été brûlée juste avant la Libération (19 juin 1944) par des soldats allemands accompagnés de miliciens qui se doutaient qu’il y avait des maquisards dans le coin sans pouvoir localiser l’endroit exact.


Certains de ces hommes qui étaient au Maquis Palace ont péri à Malleval dans le grand massacre qui fut perpétré fin janvier 1944 dans le Vercors.

-Ouvrages de référence :

-Ma résistance dans la compagnie Stéphane de Jacques Maréchaux dit cousin.- « Stéphane » le capitaine à l’étoile verte de Paul Dreyfus.

Vous cherchez une cache de type ‘’ petite ‘’ (bocal en verre renforcé)

Additional Hints (Decrypt)

N 2 z fhe yn qebvgr qr yn cbegr qnaf yrf cvreerf (ibve fcbvyre).

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)