Après vous avoir proposé d’observer
quelques manifestations du Street Art
sur les communes de
Lorient, Larmor-Plage, Ploemeur et Guidel,
je vous soumets la même thématique
sur la commune de Lanester
(8 traditionnelles, 6 multicaches et 1 mystère).
Toutefois le Street Art
est une expression en plein mouvement.
La série Street Art de Lanester
devait comporter 16 caches.
Le lieu de l’une d’entre elles ayant brulé,
c’est la raison pour laquelle
je vous soumets cette nouvelle cache.
Le Street Art
Le street art ou art urbain est un mouvement artistique contemporain qui regroupe toutes les formes d’art réalisées dans la rue, où dans des endroits publics. Il englobe diverses techniques telles que le graffiti rapide sur mur, la réclame, le pochoir, la mosaïque, le sticker, l'affichage, voire le yarn bombing (techniques utilisant du fil) ou les installations. C'est principalement un art éphémère vu par un large public. Les fresques murales sont parfois des solutions alternatives pour limiter les tags sauvages.
Le graffe est associé à la culture hip-hop, un mouvement apparu dans les années 1970 à New York, mais aussi dans le même temps à Los Angelès, à Philadelphie Le hip-hop, c’est une culture de masse, une culture populaire, un état d’esprit, des expressions artistiques rassemblées autour de trois pôles : musical (rap, ragga, …), corporel (break dance, smurf, hype, …), graphique (tag, graffe), le tout englobé dans un culture urbaine (mode de vie, langage, mode vestimentaire, état d’esprit, économie ...). Par ailleurs, le graffe (on écrit aussi graff', graf', il n’y a pas de règles établies) appartient au mouvement graffiti (du mot italien graffiti signifiant « dessin gravé », qui vient du verbe italien « graffiare » qui veut dire graver). Si à l’origine le graffiti est surtout composé de tags qui apparaissent de manière compétitive sur les véhicules de transports urbains, les artistes graffiti furent obligés de changer de cible et se tournèrent vers la peinture murale. En France, le graffiti connaît de multiples techniques picturales.
La ville de Lanester, notamment le service jeunesse et le centre d’action sociale, a soutenu ce mouvement afin d’embellir un certain nombre d’édifices techniques comme des transformateurs, de lieux publics comme des gymnases et des ouvrages défensifs de la seconde guerre mondiale. Elle a ainsi fait appel à un certain nombre d’artistes plasticiens, tels Isabelle Cayeux, Christine Pradel, Sylvain Collomb ou Daniel Jouan, ou graffeurs qui sont intervenus soit seul, soit en tant qu’animateur encadrant des adolescents Lanestériens au sein d’ateliers. Il existe d’autres réalisations qui sont dues à des initiatives non publiques.
La salle René Ihuel
La salle Réné Ihuel, mise en service en 1985-1994, est la salle polyvalente non spécialisée du Foyer Laîque de Lanester. Elle est située au coeur de la cité Kesler-Devillers. Cet espace sportif dispose d'un sol en parquet, compte 100 places en tribune et la surface d'évolution est de 500 m2. Y sont proposés des activités de loisirs et d’expression corporelle ainsi que des sports collectifs, nautiques, de raquettes et de contact.

Début mai 2018, dans le cadre de l'opération « Tous en piste » de la Confédération syndicale des familles (CSF), une fresque murale, d’environ 25 mètres, a été réalisée sur les murs de la salle René Ihuel par le collectif de graffeurs Dispoora Crew. Dans une dominante de couleurs chaudes, la fresque illustre parfaitement les différentes activités proposées par le Foyer Laïque. En outre, compte tenu de l’opération à l’origine de la fresque, des activités du monde du cirque y sont également représentées.



Soyez discret !