Après vous avoir proposé d’observer
quelques manifestations du Street Art
sur les communes de
Lorient, Larmor-Plage, Ploemeur et Guidel,
je vous soumets la même thématique
sur la commune de Lanester
(8 traditionnelles, 6 multicaches et 1 mystère).
Le Street Art
Le street art ou art urbain est un mouvement artistique contemporain qui regroupe toutes les formes d’art réalisées dans la rue, où dans des endroits publics. Il englobe diverses techniques telles que le graffiti rapide sur mur, la réclame, le pochoir, la mosaïque, le sticker, l'affichage, voire le yarn bombing (techniques utilisant du fil) ou les installations. C'est principalement un art éphémère vu par un large public. Les fresques murales sont parfois des solutions alternatives pour limiter les tags sauvages.
Le graffe est associé à la culture hip-hop, un mouvement apparu dans les années 1970 à New York, mais aussi dans le même temps à Los Angelès, à Philadelphie Le hip-hop, c’est une culture de masse, une culture populaire, un état d’esprit, des expressions artistiques rassemblées autour de trois pôles : musical (rap, ragga, …), corporel (break dance, smurf, hype, …), graphique (tag, graffe), le tout englobé dans un culture urbaine (mode de vie, langage, mode vestimentaire, état d’esprit, économie ...). Par ailleurs, le graffe (on écrit aussi graff', graf', il n’y a pas de règles établies) appartient au mouvement graffiti (du mot italien graffiti signifiant « dessin gravé », qui vient du verbe italien « graffiare » qui veut dire graver). Si à l’origine le graffiti est surtout composé de tags qui apparaissent de manière compétitive sur les véhicules de transports urbains, les artistes graffiti furent obligés de changer de cible et se tournèrent vers la peinture murale. En France, le graffiti connaît de multiples techniques picturales.
La ville de Lanester, notamment le service jeunesse et le centre d’action sociale, a soutenu ce mouvement afin d’embellir un certain nombre d’édifices techniques comme des transformateurs, de lieux publics comme des gymnases et des ouvrages défensifs de la seconde guerre mondiale. Elle a ainsi fait appel à un certain nombre d’artistes plasticiens, tels Isabelle Cayeux, Christine Pradel, Sylvain Collomb ou Daniel Jouan, ou graffeurs qui sont intervenus soit seul, soit en tant qu’animateur encadrant des adolescents Lanestériens au sein d’ateliers. Il existe d’autres réalisations qui sont dues à des initiatives non publiques.
Kerfréhour
A Kerfréhour, le service Jeunesse de la ville a proposé aux jeunes du quartier de Kerfréhour de participer à un projet d’embellissement de leur quartier. C’est ainsi que des fresques d’inspirations et de factures diverses ont été réalisées à des dates différentes au sein d’ateliers encadrés par des professionnels. Les lieux de ces réalisations sont la ferme de Kerfréhour, la petite zone d’activités commerciales et les transformateurs électriques. Outre le service jeunesse, les jeunes et le professeur, ont également été impliqués dans ce projet : ErDF qui a établi une convention avec la Ville pour la mise à disposition des murs, et qui, avec le Syndicat électrique et gazier, finance la prestation, et également les services techniques de la Ville
La ferme
La ferme de Kerfréhour est le nom donné à la maison de quartier. Elle n’est pas seulement à destination les jeunes, notamment durant les vacances scolaires, mais également pour l’ensemble des habitants résidant à proximité. Elle propose des actions intercuturelles, des animations, des jeux de société.
La savane
Sur les murs du cabinet médical, six jeunes, de 10 à 14 ans, ont participé en juillet 2007 à un atelier graff à la peinture aérosol avec le plasticien Dominique Jouan. La fresque réalisée a pour thème celui la savane.
La dragon (WP1)
En avril 2009, à l’occasion des vacances de Pâques, durant une semaine, neuf jeunes de 11 à 14 ans ont ainsi travaillé avec deux artistes plasticiens, Sylvain Collomb et Christine Pardel. Sous leurs directives, le transformateur électrique situé avenue Général de Gaulle, devant la Maison de la petite enfance Lucie Aubrac, a pris des couleurs.
Les Antilles
Dans le cadre des activités Passeport, lors de l’été 2015, trois jeunes de 10 à 14 ans, Maël, Valentine et Mathis, se sont retrouvés au début du mois d’août place des Rencontres afin de graffer le transformateur électrique. Les mercredi et jeudi, de 10 h à 11 h 30 et de 14 h 30 à 16 h, ils ont mis en pratique les cours et ports de sécurité à adopter, enseignés par Dominique Jouan, intervenant en arts plastiques et sollicité sur le projet. Les projets de dessin ont été travaillés collectivement et une centaine de bombes auront été nécessaires pour l'immortaliser sur le transformateur apprêté en amont en bleui clair par les services techniques de la Ville.
Coordonnées
Pour déterminer les coordonnées de la cache, il vous faudra répondre aux questions suivantes. Le poste de transformation électrique haute tension sur lequel a été peint un dragon extrême oriental comporte des informations d’ordre technique. Notamment un numéro de la forme 560ABP00CD Soit X la somme des deux nombres AB et CD. Par ailleurs, il comporte une dénomination géographique. Soit Y la somme totale des nombres donnant le rang de chacune des lettres composant cette dénomination.
Les coordonnées de la cache sont les suivantes :
47° 45.(5Y – 2(Y-X) - 8)
W 3° 19.(5Y + 2(Y-X) + 3)
(Vérification : N=3 et W=7)
Soyez discret !