Le Tramway et Orléans,
c’est une vieille histoire d’amour !
Pour remonter aux origines, il faut faire un bond de quasiment 150 ans dans le passé… Nous sommes en 1877 quand la première ligne entre en fonction. Il s’agit d’une ligne à traction hippomobile (tirée par des chevaux) longue de 4 kilomètres. Elle relie le quartier des Aydes au Sud de la ville, en passant par les artères principales : Faubourg Bannier et Rue Royale. La ligne est prolongée au Sud jusqu’au pont d’Olivet en 1884, et au Nord jusqu’à Bel Air en 1897, elle compte alors 8,5 kilomètres de rail.
En 1899, la ligne 1 est électrifiée ! Et cette avancée technique marque le début d’une décennie d’extension du réseau, avec la création de trois nouvelles lignes :
- Ligne 2 : Faubourg Madeleine - Martroi - Gare - Saint-Vincent (6,7 km)
- Ligne 3 : Faubourg Bourgogne (Saint-Loup) - Martroi - Faubourg Saint-Jean (5,9 km)
- Ligne 4 : Cimetière – Gare - Martroi - Jardin botanique (4,8 km)
En 1909, le réseau atteint son apogée, avec 22 kilomètres de lignes.
Après la première guerre mondiale, l’activité entre en déclin.
- Des problèmes financiers obligent les gestionnaires à supprimer la ligne la moins fréquentée (ligne 4) en 1924.
- La fréquentation du réseau chute dans les années 1930, et l’autobus remplace peu à peu le tramway.
- L’activité cesse en 1938.
La suite, vous la connaissez au moins dans les grandes lignes : il faudra attendre les années 2000 pour revoir des tramways à Orléans, avec la création des deux lignes actuelles.
Maintenant place au géocaching !
Je vous propose de partir à la découverte de l'ancien réseau à travers les sites importants qu'il desservait. Pour trouver les coordonnées, associez le plan des quatre anciennes lignes de tramway aux photographies d’époque des lieux les plus emblématiques de leurs parcours.
Si vous connaissez bien Orléans, cela devrait être facile. Sinon vous devriez trouver sans grande difficulté en alliant recherche et déduction. Dans tous les cas observez bien les photographies, car si certains lieux ont peu changé, d’autres n’existent même plus en l’état.
