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Allée Mis et Thiennot Traditional Geocache

This cache has been archived.

AuBonheurDesCaches: Bonjour,

Sans réponse à mon précédent message, je viens de procéder à l'archivage de cette cache.

Bon geocaching,

AuBonheurDesCaches - Geocaching Community Volunteer Reviewer.

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Hidden : 8/13/2018
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


La Commune du Pêchereau, située tout à côté d'Argenton sur Creuse, a, depuis le 1er octobre 2016, son espace Mis & Thiennot. Il s'agit d'une "majestueuse" allée où les promeneurs pourront, désormais, prendre connaissance de cette terrible injustice que représente l'affaire Mis & Thiennot.

Les élus et la commune ont tenu à rendre hommage à Raymond Mis et Gabriel Thiennot en baptisant de leur nom l’allée qui relie la rue du Chemin Vert à la route d’Argenton. La commune a choisi de s’associer au combat collectif pour la révision de leur jugement.
 
Le 24 septembre 2016, cette allée a été baptisée en présence de Jeanine Thiennot, des deux familles et de nombreux membres du comité Mis et Thiennot. Une plaque a été dévoilée sur laquelle fi gurent les photos de ceux qui ont toujours clamé leur innocence. Cette allée rejoint la voie verte, elle sera uniquement piétonne et cycliste. 
 

Raymond Mis et Gabriel Thiennot dans les années 1980. Gaby Thiennot est décédé en 2003. Raymond Mis l'a rejoint en 2009.
Raymond Mis et Gabriel Thiennot dans les années 1980. Gaby Thiennot est décédé en 2003. Raymond Mis l'a rejoint en 2009.
© (Photo archives NR)

Une projection d'images d'archives inédites sera effectuée vendredi 19 janvier au cinéma castelroussin l'Apollo alors qu'un comité de soutien national vient d'être reconstitué. Retour sur l'incroyable affaire Mis-et-Thiennot.

Nous sommes en 1946. Les Américains ont débarqué avec leurs chewing-gums et leurs groupes de jazz. Les liaisons aériennes sont désormais transatlantiques. Les premiers postes de télévision apparaissent. Les femmes ont enfin le droit de vote. La France s’éveille. En Brenne, rien de tout cela. Dans cette lande de terre située à l’ouest de Châteauroux entre Creuse et Claise, certains foyers n’ont pas encore l’électricité. Peu de radios, peu d’autos, pas d’eau courante pour tout le monde. Le système social ? Presque féodal. La famille Lebaudy installée au château du Blizon à Mézières-en-Brenne, possède ainsi 2.800 hectares de terre occupés par vingt-trois fermes sur lesquelles des familles de métayers survivent. C’est dans cette atmosphère d’une autre époque que survient l’affaire Mis et Thiennot. Retour sur les tenants et aboutissant de cette affaire judiciaires.




Les protagonistes
Gabriel Thiennot, 19 ans, est le fils d’un ancien métayer de la famille Lebaudy. Le 29 décembre 1946 au matin, dans le froid et le brouillard, il enfourche son vélo pour se rendre à la ferme de La Blinerie située à plusieurs kilomètres de son domicile de Mézières-en-Brenne. Il rejoint Christian Grosjean qui l’a invité quelques jours auparavant à une partie de chasse. Le domestique Albert Niceron les accompagne.

En début d’après-midi, le trio est rejoint par un autre groupe de jeunes chasseurs. Il y a là les frères Raymond et Stanislas Mis, fils d’un immigré polonais installé depuis six mois dans la seconde ferme de la Blinerie ; Emile et Gervais Thibault, Bernard et Roland Chauvet, André Chichery et Jean Blanchet. Après avoir mangé la tarte chez les Mis, les chasseurs prennent la direction du bois Jacques-des-Bœufs.

Pendant ce temps, le garde chasse Louis Boistard, 35 ans, quitte son domicile situé au hameau de Loups en compagnie de son chien.


La version officielle du meurtre
Une altercation a lieu à 15 h entre le garde et les chasseurs à l’étang des Rondières. Une heure plus tard, le groupe retourne aux Rondières et tombe à nouveau sur Louis Boistard. Raymond Mis tire les deux premiers coups de face sur le garde-chasse. Raymond Thiennot l’achève. Le corps est dissimulé dans un buisson. A 17 h, les chasseurs reviennent sur les lieux de leur méfait et jettent le corps dans l’étang des Saules. Ils s’égaillent ensuite dans la nature. Le cadavre sera retrouvé le 31 décembre à 9 h 15.


Incohérence et témoin contestable
Pour de nombreux observateurs, la version officielle ne tient pas debout. Impossible pour Raymond Mis de tirer par deux fois avec un fusil à un seul coup. Impossible pour quatre hommes, même solidement constitués, de transporter le corps de Louis Boistard entre les Rondières et l’étang des Saules dans le temps imparti.

Impossible pour Désiré Brunet, coupable présumé et principal témoin à charge, d’entendre à 900 mètres de distance un « j’t’emmerde » qui constitue l’unique preuve de l’altercation. Les vêtements ensanglantés retrouvés chez les Mis ? Des globules de lapin ! Pas de problème par contre à retenir le témoignage, à charge lui aussi, d’un Albert Niceron dont l’âge mental n’a jamais dépassé celui d’un enfant de huit ans ! Et que dire des fameux aveux recueillis lors des interrogatoires menés à la mairie de Saint-Michel en Brenne avec des méthodes dignes des pires années de l’occupation ?


Une trentaine de communes de l’Indre et du Cher ont donné le nom d’une de leurs rues ou places à Mis-et-Thiennot. Pour nous, de telles décisions sont le signe d’une volonté farouche de poursuivre la lutte pour la réhabilitation

Léandre Boizeau, écrivain, qui a relancé l'affaire à la fin des années soixante-dix. Il est président d'honneur du comité de défense


Les deux jeunes accusés lors d'une reconstitution effectuée quelques mois après le décès du garde-chasse.
Les deux jeunes accusés lors d'une reconstitution effectuée quelques mois après le décès du garde-chasse.
© (Photo NR)


Une enquête orientée
À l’évidence, l’enquête dirigée par les policiers de la vingtième brigade mobile de Limoges a été bâclée et orientée. Dès le départ, on a considéré que Raymond Mis et Gabriel Thiennot « auraient pu » tuer Louis Boistard. Et tant pis s’ils n’ont pas commis le crime. Par trois fois, un jury populaire d’assises reconnaîtra leur culpabilité. Malgré six requêtes en révision, la justice française n’a jamais accepté depuis, de revenir sur le premier jugement. Soixante-douze ans après, le comité de soutien créé au début des années 1980, continue pourtant à mener le combat.


Le comité d'honneur national relancé
Un comité d'honneur national avait déjà existé dans les années 1980. Y figurait notamment le célèbre chroniqueur judiciaire Frédéric Pottecher. Désireux de redonner une résonnance nationale à leur combat, les membres du comité de défense Mis-et-Thiennot présidé par Helga Potier, viennent de remettre l'idée au goût du jour. On y retrouve notamment les fameux Bodin's, les écrivains Gilles Perrault et Nancy Houston, ainsi que l’ancien président de la Ligue des droits de l’homme, Henri Leclerc.

Additional Hints (Decrypt)

Neoer

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)