Skip to content

Julia passe par le decumanus maximus Traditional Geocache

Hidden : 9/19/2018
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:


Cette cache fait partie d'une série. Ce sont des caches sans grande difficultés et sans prétention. L'intérêt essentiel de cette série est de retrouver le tracé et de parcourir l’histoire de la Via Julia, qui traversait le département.

 

La via Julia

 

C'est aux environs de l'an 150 avant Jésus Christ, que les Romains ont commencé à prendre pied dans la région des Alpes-Maritimes. Puis en 120 ils sont devenus les maîtres du sud-est de la Gaule. Enfin grâce à la conquête de César 58-51 ils ont occupé toute la Gaule.

Ils ont alors, cherché à s'établir solidement dans une région qui était une zone de transit en construisant une bonne route à l'abri des incursions maritimes pour se rendre de Gênes à Aix-en-Provence. Ils ont probablement utilisé, entretenu et amélioré l'antique voie héracléenne qui leur semblait trop longue puisqu'elle épousait tous les contours du relief.

Le tracé de cette voie romaine est connu grâce à la découverte qu'on a faite de bornes milliaires qui la jalonnaient. Cette route, dont le point de départ était à Vado, près de Savone, et qui allait vers Vence, aurait été commencée par Jules César dans les années 50 avant J.-C. et a été terminée en l'an 14 ou 13 avant J.-C. par son petit-neveu et successeur Octave devenu l'empereur Auguste, après sa victoire sur les peuples des Alpes-Maritimes.

Elle prendra alors le nom des empereurs, La via Julia Augusta.

Bien que certains tronçons de la voie antique aient été entièrement détruits et n'aient laissé aucune trace, d'autres sont toujours intacts si bien que son tracé initial, même s'il se présente parfois sous la forme de pointillés et non d'une ligne pleine, est assez facilement reconstituable.

La via Julia passait par Vintimille et après le Cap Martin montait à la Turbie où était sous l'empire romain la frontière de l'Italie et de la Gaule. La route longeait ensuite le vallon de Laghet, traversait le torrent du Paillon à 300 mètres en amont de la Trinité-Victor,  longeait la plaine de l'Ariane, débouchait à l'endroit où plus tard sera construite l'abbaye de Saint-Pons pour monter à Cimiez. De Cimiez la via Julia redescendait vers le Var par le Ray et Saint-Romain de Bellet.

 

Fondation et plan de la ville romaine

 

Le plan des citées romaines dérive souvent du plan du camp militaire que les légions romaines édifiaient pour se protéger. Ces camps devenus fixes ont donné naissance à des villes. La ville romaine de Cemelenum c’est ainsi développée autour du camp installé au pied de la colline du bois sacré.

Ce sont les vétérans démobilisés ainsi que les ligures Védiantes, une fois romanisés, qui ont contribués au développement de la cité.

 

Decamus et cardo

 

La disposition de ces camps était réglée par le rite religieux hérité des Étrusques et qui déterminait l’orientation de l’axe central Est-Ouest par la direction du lever du soleil le jour de sa fondation.

De ce premier axe découlait le second, une perpendiculaire le coupant en son milieu et allant dans le sens Nord-Sud.

  • Le Decumanus Maximus orienté de l'est à l'ouest.
  • Le Cardo Maximus orienté du nord au sud.

Le decumanus maximus et l'axe qui lui est perpendiculaire, le cardo maximus, sont les axes principaux qui structurent tout camp romain et, en principe, toute fondation de colonie romaine. Ce schéma d'urbanisation, qui se diffuse dans tout l'Empire romain, trouverait son origine dans les rites du bornage étrusque. En pratique, l'orientation selon les points cardinaux pouvait être respectée plus ou moins exactement, l'orthogonalité des axes étant plus systématiquement respectée.

Ces deux rues principales se croisent perpendiculairement près du centre de la ville. Le point de croisement des deux axes marque l’emplacement du forum, véritable cœur économique de la cité, lieu de rassemblement populaire, politique, religieux et place de marché.

Le decumanus maximus, qui relie normalement la porta praetoria, la plus proche de l'ennemi dans un camp romain, à la porta decumana (la plus éloignée)

.

Les Romains aiment l'ordre, et la géométrie. Ils bâtissent leurs villes et leurs camps militaires suivant un plan quadrillé, en traçant des rues rectilignes. Les deux grands axes, Cardo Maximus et Decumanus Maximus, déterminaient à leur tour les découpages secondaires Des rues parallèles à ces deux axes sont alors tracées, avec des cardo et des décumanus secondaires. Ensuite tout un réseau de rues parallèles est développé à partir de ces deux axes. Sont appelées decumani, les rues parallèles au decumanus et cardines, celles parallèles au cardo. L’ensemble forme ainsi un maillage de rues perpendiculaires les unes aux autres, délimitant des espaces qui seront occupés par des bâtiments ou des habitations.

 

L'origine du mot decumanus est probablement en rapport avec le nombre dix, decem en latin, sans que l'on puisse être certain de la raison de cette dérivation. Une explication habituelle est que le decumanus forme avec le cardo un X, qui est la figure du chiffre 10 en latin. C'est l'explication donnée par les Gromatici veteres (arpenteursromains).

Une autre explication viendrait d’une tradition militaire. La 10ieme cohorte d’une légion était cantonnée le long de la première de ces deux voies, si bien que cette unité, la décima, avait par extension donné son nom à cet axe, le Décumanus.

 

Les rues pavées de Cimiez

 

Dans son passage dans la cité de Cemenelum, la Via Julia Augusta arrivant de l'Est et repartant vers l'Ouest, devait être un décumanus. Le chemin de Cimiez, allant vers le Sud, complété par celui de Rimiez, sa continuation allant vers le Nord, formant une perpendiculaire à la voie julienne, devait être un cardo, leur point de rencontre se situant dans les alentours des Arènes. On n'a pas retrouvé le forum de Cimiez.

1 - Le Decumanus (voie est-ouest)

Deux décumanus ont été découverts sur l'aire. Le premier, juste en aval des Thermes du Nord et longeant le mur à redans du 1er siècle. Le second, peut-être le plus beau, en limite Sud des fouilles, avec ses grandes dalles et son égout central. Le Decumanus de Cemenelum, découvert en 1966, est formé de pavés de grosses pierres de 400 kg. On voit encore sur les pavés les ornières creusées par les roues des chars. De chaque côté de la rue, on a découvert les emplacements de petites boutiques. Sous cette rue, on a retrouvé des égouts.

2 - Le Cardo (voie nord-sud)

Dans le site archéologique, un cardo"a pu être situé exactement. Partant du Nord de la Villa Garin où ses vestiges ont été protégés et laissés enfouis pour exploitation ultérieure, il passe sous l’aile orientale de cette grande construction pour descendre par les fouilles au-delà de l'ensemble paléochrétien.

La section en partie dégagée peut être suivie sur quelques dizaines de mètres avant qu'elle ne disparaisse sous l'avenue Monte Croce, à l'Est du grand portail d'entrée.

Il ne faut surtout pas confondre cet axe avec le beau spécimen de voie pavée datant du III siècle, mis en valeur dans le site à la droite la Villa Garin, qui est parfaitement authentique mais simplement déplacé.

Il s'agit d'un tronçon découvert le 22 septembre 1969, en creusant une tranchée pour élargir l'avenue Général Estienne, hors zone de fouilles, les ouvriers ont découvert, en parfait état de conservation, un tronçon d'une rue dallée datant du IIIe siècle après J.-C. Les pics des terrassiers ont buté, à environ deux mètres de profondeur sur les larges dalles d'une des rues nord-sud de l'ancienne cité Cemenelum : le Cardo.

Les archéologues ont numéroté ces dalles et durent faire appel à un camion-grue pour les transporter aux fouilles de Cimiez où ils reconstituèrent la rue. Un panneau explicatif le dit clairement. La longueur des dalles est de 0,60 m à 1,50 m et leur poids entre 150 et 500 kg. Sur ces dalles, on peut voir des traces de roues de chars qui sont profondes de 5 à 8 cm. Le cardo de la zone archéologique est juste après cette reconstitution résultant d'une opération de sauvetage.

Additional Hints (Decrypt)

Zntargvdhr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)