En 1630, un tiers de la population décimé par la grande peste.
Ayant ménagé pendant près d’un demi-siècle le royaume de France, le « mal noir » refait surface en 1629.
Le cimetière dit de Lariey, situé sur la commune de Puy-Saint-Pierre dans les Hautes-Alpes, a été fouillé en 2002.
Ce petit espace funéraire, en pleine zone forestière, est placé à 1500m d’altitude sur le versant oriental du mont Prorel dominant Briançon.
Le cimetière est mis en place durant l’épidémie de peste de 1629-1630. Son fonctionnement apparaît tributaire de l’augmentation rapide des décès : les sépultures les plus anciennes au nord sont individuelles.
Au centre, des inhumations doubles furent mises en place et enfin des ensevelissements multiples près de l’entrée.
Hormis une croix signalant l’espace sépulcral (remplacée au moins à trois reprises), aucun dispositif de marquage des tombes en pleine terre n’a été retrouvé, des amas de blocs placés sur les corps signalent néanmoins quelques ensembles.
D’après les analyses archivistiques, ce cimetière fonctionnait avec une infirmerie de peste, l’ensemble se situant à près de 1,5 km du plus proche des hameaux constituant la paroisse de Puy-Saint-Pierre.
«Antropo»
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