Le 3 mai 1965, un avion parti d’Orléans pour rejoindre Pau s’écrasait dans les monts de Blond.
"Malgré l'enquête, nul ne sait cinq décennies plus tard ce qu'il s'est réellement passé…
L'accident s'est produit lors d'un exercice de navigation à basse altitude avec des pilotes de l'escadron de transport 2\63 Bigorre. L'appareil était parti d'Orléans et rejoignait sa base à Pau. Malgré l'enquête confiée au BA 101 de Toulouse, pour laquelle les enquêteurs sont également arrivés à bord d'un Nord-Atlas, qui s'est posé sur le terrain de Limoges Feytiat, on ne connaîtra jamais les causes du crash.
Il pleuvait, l'avion est entré dans la brume qui noyait le décor. Selon les rares témoins, dont M. Charroy, le vétérinaire de Mézières-sur-Issoire, l'avion a peut-être tenté d'atterrir. On a entendu les moteurs rugir plus fort mais l'aile gauche a percuté le sol suivant la tangente de la colline avant de dévaler le versant. Le Nord-Atlas est alors disloqué.
Quatre explosions ont embrasé la carlingue. Quand les secours sont arrivés, des flammes de 10 mètres de haut ont rendu toute intervention impossible. Les pompiers ont mis plus d'une heure et demie pour éteindre le brasier. Un des hommes gisait à côté de l'appareil. Les autres corps ont été retrouvés à l'intérieur, mais il a fallu attendre le lendemain matin pour découvrir la dernière victime, coincée derrière le poste de radio."(article : le populaire)
Le Nord 2501, communément appelé Noratlas, est un avion de transport militaire français. Il s'agit d'un bimoteur bipoutre à ailes hautes, réalisé par Nord-Aviation à la fin des années 1940 Construit à un peu plus de 400 exemplaires, dont certains destinés au transport civil de passagers, il a été utilisé par une dizaine de pays jusqu'à la fin des années 1990.
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C'est ici , qu'une aérostlèle est érigée , lieu du crash aérien du 3 mai 1965 du Noratlas 2501 n°190 tuant les 5 personnes de l'Armée de l'air qu'il transportait (escadron de transport 2/63 Bigorre) Les cinq militaires tués étaient le lieutenant Rigordel, l'adjudant-chef Touron, l'adjudant-chef Juhel, l'adjudant Arenas et le sergent-chef Lange. Ils ont laissé derrière eux autant de veuves et 14 orphelins.
La cause de l'accident demeure inconnue.
