La Grand Combe, La Grand'Combe ou La Grand-Combe
Ville surgie pendant la révolution Industrielle, celle-ci est érigée en commune en 1846, à partir des territoires des communes de Laval, Portes, Sainte-Cécile-d'Andorge et Les Salles-du-Gardon. Elle devient chef-lieu du canton en 1858.
La vallée fut l'un des berceaux de l'exploitation des Mines de charbon des Cévennes dès le Moyen Âge, mais c'est véritablement vers 1780 sous l'impulsion de Pierre-François Tubeuf que démarra une exploitation préindustrielles avec puits, boisage des galeries…
« La compagnie des Mines de la Grand’Combe et des chemins de fer du Gard » fut créée en 1836 par le capitaine d'industrie Paulin Talabot (1799-1885) avec l’aide de la célèbre famille Rothschild. C’est grâce à eux que La Grand-Combe aura un des tout premiers chemins de fer en France en 1840 pour désenclaver la ville et amener le charbon estampillé de l’ancre de marine pour la Marine Nationale et le « boulet croissant » jusqu’à la vallée du Rhône et Marseille.
Les Mines sont nationalisées en 1946 et la population de la Grand Combe atteint un record avec 17 000 habitants dans les années 60 ce qui en fit la 3ème ville du Gard après Nîmes et Alès.
Cette période euphorique n’a pas durée. Au cours des années 70 et 80, les puits ferment les uns après les autres dans le Bassin Houiller des Cévennes. En 1978 la fermeture du puits Ricard et la fermeture du puits des Oules en 1985 marque la fin de l'exploitation du charbon dans les Cévennes.
La Grand-Combe reste une ville très sinistrée qui a ratée sa reconversion depuis la cessation des activités des Mines. La ville se vide peu à peu de sa population et atteint aujourd'hui à peine 5 000 habitants.