Plus grande commune du canton de St-Julien avec près de 2616 hectares et 12 hameaux, VIRY a un riche passé historique lié à la très ancienne famille « De Viry » dont un des membres demeure au Panthéon.
Viry a fait partie du Comté du Genevois annexé à la Savoie en 1401.
C’est en 1815 qu’elle a été séparée des villages suisses voisins de Soral et Sézegnin par le tracé du tout nouveau canton de Genève
Elle sera finalement rattachée à la France en 1860 lors de l’annexion de la Savoie par Napoléon.
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La déscription suivante est un article du journaliste historique du Genevois Dominique Ernst :
"L’histoire de Marianne Cohn est bien connue, car cette résistante a notamment laissé son nom à des écoles, à Annemasse, Viry et même Berlin. Mais ce que l’on sait moins, ce sont les circonstances exactes de son arrestation, en juillet 1944, d’abord à Viry, puis à Étrembières.
Issue d’une famille d’intellectuels juifs allemands, Marianne Cohn n’a pas 20 ans lorsqu’elle entre en résistance en 1941 à Paris. Sous la fausse identité de Marianne Colin, elle s’engage dans des réseaux qui aident les enfants juifs à gagner la Suisse. Mais cette activité n’est pas sans risque et Marianne Cohn est arrêtée en 1942 et incarcérée à Nice. C’est probablement durant ce séjour en prison qu’elle écrit le très beau et prémonitoire poème « Je trahirai demain ».
32 enfants sauvés
Militante active, elle rejoint bientôt le réseau Mola, d’Aix-les-Bains. En janvier 1944, elle intègre l’équipe des convoyeurs de ce réseau. Le 31 mai 1944, depuis Annecy, Marianne Cohn convoie en camion, avec le résistant Joseph Fournier, un groupe de 32 enfants et adolescents juifs vers la frontière genevoise.
Il est prévu que le camion s’arrête à la sortie de Viry, direction Saint-Julien-en-Genevois, à l’embranchement de la route du Fort où une haie permet une descente discrète des enfants. Ces derniers seront ensuite emmenés vers la frontière, distante de quatre kilomètres, par le passeur Émile Barras.
Malheureusement, c’est à ce moment-là que surgit une voiture avec quatre militaires allemands. Interrogés, Marianne Cohn et Joseph Fournier ont la présence d’esprit d’improviser. Ils expliquent que les enfants vont à la colonie de vacances de Bois-Salève, au Pas de l’Échelle (Étrembières).
Comme le révèle Ruth Fivaz-Silbermann dans les Échos Saléviens nº25 (édités par la Salévienne), le groupe est alors laissé à Bois Salève et les soldats s’en vont. Il est 20 heures. Durant quelques heures, il était possible de tenter le passage de la frontière suisse, distante à ce moment-là, de quelques centaines de mètres seulement.
Entre crainte et hésitation, l’opération n’est finalement pas tentée et les Allemands reviennent en nombre dans la colonie à deux heures du matin pour arrêter tout le monde. Le groupe est emprisonné au sinistre hôtel Pax, siège de la Gestapo d’Annemasse.
Grâce aux nombreuses interventions du maire d’Annemasse, Jean Deffaugt, les enfants et les adolescents seront finalement libérés, mais pas Marianne Cohn qui sera sauvagement assassinée avec cinq autres résistants par la Gestapo dans la nuit du 7 au 8 juillet 1944. Son corps sera retrouvé le 23 août 1944 dans un charnier situé dans le bois des Rosses, à Ville-la-Grand."
Dominique Ernst
Viry commence a être dense en caches... la faute à qui !!! Celle-ci ne peut être qu'une multi mais sans aucune difficulté.
Pour connaitre les coordonnées finale, observez la façade de l'école et calculez le résultat en régle de 9 de chacune des dates notées.
J'appelle "règle de 9" celle qui consiste à additionner tous les chiffres du nombre entre eux jusqu'à obtenir un chiffre unique
Soit A et B
La finale se trouve aux coordonnées suivantes :
N 46° 7.(4-B)7(B+2)' E 6° 2.A5A'