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Personnalités Orléanaises 13 : Etienne Dolet Traditional Geocache

Hidden : 6/3/2018
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Cette série a pour but de vous faire découvrir à travers les rues, des établissements portant leur nom, des personnalités ayant un lien avec Orléans soit par leur naissance, leur décès ou leur fonction. Il s’agit d’une série de caches urbaines simples à chercher et à récupérer, idéales pour en faire des caches du jour.
 

Étienne Dolet, né à Orléans le 3 août 1509 et décédé à Paris le 3 août 1546, est un écrivain, poète, imprimeur, humaniste et philologue français.

 

Une tradition douteuse fait de lui le fils illégitime de  François 1er, mais il est certain qu'il est issu d'une famille de haut rang. Il vit à Orléans jusqu'à l'âge de douze ans, puis part en 1521 pour Paris où il étudie pendant cinq ans auprès de Nicolas Bérauld, professeur de Coligny.

En 1526, il se rend à Padoue. La mort de son maître et ami Simon de Villanova l’amène à accepter en 1530 le poste de secrétaire de Jean de Langeac, évêque de Limoges et ambassadeur de France à la République de Vénise. Il s’est cependant arrangé pour assister aux conférences du maître vénitien Battista Egnazio et a trouvé le temps d'écrire des poèmes d’amour en latin à une Vénitienne du nom d’Elena.

À son retour en France, vers 1531, il étudie le droit et la jurisprudence à l’université de Toulouse, mais il est impliqué, par son humeur turbulente, dans de violentes disputes entre groupes d'étudiants1. Il est emprisonné et, malgré la protection de Jean de Pins, finalement banni par un décret du parlement en 1534.

En 1535, il participe aux listes contre Erasme dans l'affaire de la controverse sur Cicéron et, grâce à l’imprimeur Sébastien Gryphe, publie le Dialogus de imitatione Ciceroniana, suivi des deux volumes du Commentariorum linguae Latinae.

Cet ouvrage est dédié à François 1er, qui lui accorde pour dix ans le privilège d’imprimer tout ouvrage en latin, grec, italien ou français, de sa plume ou sous sa supervision. Il obtient aussi une grâce, lors de l'homicide accidentel le 31 décembre 1536 d'un peintre nommé Compaing qui, dit-il, voulait l’assassiner. Il alla s'établir imprimeur à Lyon.

Il peut ainsi se mettre au travail et il édite Galien, Rabelais,Marot. Il n’ignore pas les dangers auxquels il s'expose. Cela se voit non seulement par le ton de ses textes, mais également par le fait qu’il a essayé d’abord de se concilier ses adversaires en éditant un Christianus de Caton, dans lequel il faisait sa profession de foi. Cette catholicité de façade, malgré son ultra-cicéronisme, transparaît dans les ouvrages sortis de ses presses, antiques et modernes, religieux ou laïcs, depuis le  Nouveau Testament en latin jusqu'aux textes de Rabelais.

Mais avant que son autorisation d’imprimer n’expire, il s'attire à Lyon de nouvelles difficultés par son caractère satirique et par la publication d'ouvrages entachés d’ hérésie. Son travail est interrompu par ses ennemis qui le font emprisonner en 1542 sous l’accusation d’athéisme.

Après un premier séjour en prison de quinze mois, il est relâché grâce à l’intervention de l’évêque de Tulle Pierre Duchâtel. Emprisonné une seconde fois en 1544, il s’échappe par ses propres moyens et se réfugie dans le Piémont.

Mais il revient imprudemment en  France en pensant qu’il pourrait imprimer à Lyon des lettres, pour en appeler à la justice du roi de France, de la reine de Navarre et du Parlement de Paris. Il est à nouveau arrêté et jugé athée évadé par la faculté de théologie de la Sorbonne.

François Ier, qui l'avait d'abord protégé, l'ayant abandonné, il est amené de Lyon à Paris pour y subir le supplice. Puis il implore le pardon de Dieu, ce qui lui vaut de ne pas avoir la langue coupée avant la mise à feu du bûcher.

Le 3 août 1546, il est étranglé puis brûlé avec ses livres sur la place Maubert. Cette place est réservée aux bûchers des imprimeurs : quatre y sont étranglés puis brûlés en 1546. Il aurait composé ce pentamètre sur le chemin du bûcher : Non dolet ipse Dolet, sed pia turba dolet (« Ce n’est pas Dolet lui-même qui s’afflige, mais la « multitude vertueuse » )2,3.

Son crime était, selon les uns, d'avoir professé le matérialisme et l’athéisme, selon les autres, de s'être montré favorable aux opinions de Martin Luther.

 

Additional Hints (Decrypt)

Vasbezrm-ibhf !

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)