La contrée située en diverses collines, était autrefois de vastes forêts et marécages, traversés par le Rhône dans les marais actuels.
Les traces les plus anciennes d'occupation de St Hilaire remontent à l'époque gallo-romaine. Et le nom du village fut donné par son prêtre Hilaire.
Puis vers le XIIe siècle se construit le château de Montplaisant. Ses habitants furent logés autour du château dans le quartier du cœur, il existe encore des vestiges de leurs habitations. Le château s'appelait alors la maison forte de Brens.
Une autre chapelle attenante à l'église actuelle, la chapelle Saint-Benoît, fut construite en 1478-1479 par un tailleur de pierre, M. Pierre de Joya. En face se bâtit un autre bâtiment dont il reste encore le donjon, le couvent Saint-Benoît. La paroisse de Saint-Hilaire dépend de l'archiprêtré de La-Tour-du-Pin jusqu'en 1606, date à laquelle elle est rattachée à celui de Crémieu.
Sous la Révolution, la commune prend le nom de Mont Belair.
Les habit
ants de Saint-Hilaire-de-Brens travaillaient la terre, mais en 1852 Fortuné Giraud convertit le moulin de Preilles, qu'il vient d'acheter, en bluterie à chaux. Entre 1852 et 1857, il complète son entreprise en construisant deux maisons et deux fours à chaux près de la carrière et du silo sur le site de la Côte. En 1862, il fait édifier un nouveau moulin à ciment au sud du site de Preilles qui compte alors deux carrières et quatre maisons à un étage carré. En 1875 son fils Jean-Jacques Giraud fait construire une maison au Merlet pour y installer les bureaux de l'usine et la cantine. En 1883 un nouveau four à chaux est construit sur le site de la Côte. L'usine à chaux Giraud a fonctionné jusqu'au début des années 1930, date à laquelle elle a été vendue en pièces détachées.
Cette chaux permit de bâtir de nombreuses maisons, trottoirs et ponts à Lyon jusqu'en 1914. Elle fut transportée, au début, par des chevaux et voitures puis par le Chemin de fer de l'Est de Lyon.
La carrière Giraud (Jacques Giraud) produisait de la castine (pierre à chaux), soit un train par semaine à la fin des années 50. La carrière était desservie par un embranchement relié au tronçon St Hilaire-Jallieu côté est de la route et les fours côté ouest par une voie métrique provenant de Vénérieu.
La ligne de chemin de fer a vu passer jusque 4 trains mixtes et un train marchandises par jour.
Aujourd’hui c’est une autre entreprise qui perpetue l’histoire de la chaux à St Hilaire depuis 1947 avec le site de la Gagne exploité depuis 1970.
Mais au sujet de la chaux, employée depuis très longtemps dans la construction, il vous faudra parcourir son cycle, du calcaire à la chaux éteinte et retrouver quelques informations pour que le checker vous donne accès à la boite :
ABCD : Remettez dans l’ordre chronologique les opérations que subit successivement la chaux Calcination : 1 ; Extinction : 3; Carbonatation : 5 ; Extraction : 7 .
Puis un peu de chimie appliquée à la chaux pour finir :
La calcination : E → F + G
L'extinction : F + H → I + Energie
Association des Géocacheurs du Nord Isère et d'Ailleurs
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