Sur les hauteurs des Usiers, une protectrice veille...
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Le Val d'Usie, constitué de Goux-les-Usiers, Bians-les-Usiers et Sombacour, dépend de l'abbaye territoriale de Saint-Maurice d'Agaune qui le remet en fief en 941 à Albéric seigneur de Salins-les-Bains.
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Pendant deux siècles, ce grand fief vivra paisiblement jusqu'à ce que Frédéric Barberousse, Empereur romain germanique, en retire la charge aux seigneurs de Salins pour le remettre entre les mains des sires de Joux (Landri de Joux, vivant à la fin du XIe siècle, s'intitule seigneur de Joux et d'Usie) avec la plaine de la « Chaux-d'Arlier » (qui s'étend du Val du Sauget jusqu'à celui de Mièges) et le cens de Pontarlier (cette redevance symbolisant la « garde » de la ville).
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Cette région passée aux mains des sires de Joux devait connaître une ère de prospérité.
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Le château qui commande le Val existe de façon formel depuis avant 1199, déjà en 1107 l'archevêque Ponce unit au prieuré de Mouthier-Haute-Pierre « l'autel d'Usie », et non loin de la place-forte existe une métairie nommée « grangia de Usies » propriété de l'abbaye de Mont-Sainte-Marie ; au pied du château va très vite s'élever le village de Sombacour puis ceux de Goux et de Bians.
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Plus tard, la seigneurie passe à la maison de Rougemont (Guillaume Ier de Rougemont épousera Jeanne d'Usie au XIVe siècle), puis à celle d'Asuel, avant que Louis XI ne l'offre en 1480 à Philippe de Hochberg en récompense de ses services dans les seigneuries de Pontarlier, de Joux et d'Usie.
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Au début du XVIe siècle, Pierre du Vergier, écuyer, épouse Gauthière d'Asuel et par ce fait réclame les droits de sa femme sur les terres d'Usie.
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Il plaide sa cause devant le parlement de Dole qui déboute Louis Ier d'Orléans époux de Jeanne de Hochberg. En 1518 le fief est repris par Philibert de Chalon qui s'en défait en 1559 au profit de Gérard de Watteville.
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