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L'art dans les tranchées Traditional Geocache

Hidden : 7/1/2018
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


Cette série de 18 caches sur la Grande Guerre voit le jour lors du
Elles vous font découvrir le quotidien des Poilus et commémorent l’Armistice du 11 novembre 1918, certes avec quelques mois d’avance mais nous souhaitions profiter des beaux jours pour passer un bon moment lors d’un pique-nique champêtre.

 

    Durant presque cinq ans, la Première Guerre mondiale immobilisa des millions de combattants dans les tranchées. Pour tromper l’ennui de cette guerre de positions, les soldats français somme les soldats allemands se mirent très tôt (fin 1914-début 1915) à fabriquer de menus objets.
    En 1914-1918, le Front était un espace clos. Pris entre la ligne de feu et l’Arrière gardé par la prévôté militaire, les soldats vivaient dans un espace interdit : la Zone des Armées. La plupart du temps, ils n’exerçaient pas leur artisanat dans les tranchées : il ne fallait pas se signaler à l’ennemi par des bruits intempestifs. A l’Avant, ils récupéraient les résidus de la guerre industrielle : fusées, éclats et douilles d’obus, grenades, cartouches. A l’Arrière, ils collectaient le bois, les déchets osseux des boucheries régimentaires, la corne et les épaves découvertes dans les maisons ruinées des villages détruits. C’est là qu’ils fondaient les métaux et fabriquaient leur petit outillage. Les soldats bricolaient donc dans les cantonnements de repos, loin des lignes et de l’ennemi.
    Un siècle après la fin de la guerre, ces objets évoquent les rares moments où les combattants redevenaient presque des civils et redécouvraient les gestes fondamentaux des métiers qu’ils avaient quittés pour la défense du pays.
    Dans chaque camp, l’artisanat de tranchée permit aux combattants de tromper le terrible ennui de la guerre, de gagner parfois quelques sous et de faire de petits cadeaux aux êtres chers qui attendaient anxieux leur retour à la maison.
    Les autorités militaires pour leur part organisèrent des 
concours et des expositions pour valoriser ces œuvres d’amateurs. Le Miroir du 28 novembre 1915 présente le sommet du savoir-faire artisanal des soldats : maquette de tranchée, modèles réduits de canons, de voitures, manèges en miniature, lampes à pétrole, bougeoir, plat gravé cohabitent avec des œuvres peintes et des bibelots plus simples confectionnés avec des balles.

 

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