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Il est arrivé au bout de son chemin Traditional Geocache

Hidden : 4/8/2018
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:


Ernest Marius CICOGNINI, né le 27 mars 1887, à vécu à NICE (06) en tant que stucateur (spécialiste qui prépare, applique ou travaille le stuc)

Caporal réserviste au 163ème Régiment d'Infanterie, de la 10ème compagnie,du 3ème bataillon.
Gravement blessé le 4 octobre 1914 par un obus, qui lui arracha un bras et une jambe.

Il mourut le 5 octobre 1914 à 23h. Cité à l'ordre de l'armée pour son acte de bravoure.

COMBATS DE BOUCONVILLE ET DU BOIS DE GÉRÉCHAMP (26 Septembre au 11 Octobre 1914) 1914loupmont sur Imagesia Le 24 Septembre, les 1er, 3e et 4e Bataillons sont dirigés par voie de fer de Chatel-sur-Moselle à Toul. Le 2e Bataillon reste sur place en ligne et ne rejoindra au sud de Bouconville que le 1er Octobre. De Toul, les 3 Bataillons montent aux avant-postes dans la région de Bouconville. (*) Le lieutenant-colonel Lecreux vient prendre le commandement du Régiment le 17. (**) Du 30 Août au 24 Septembre, nos pertes ont été de : 2 officiers tués, 3 blessés ; 42 hommes tués, 96 blessés. Nos positions, le 26 au matin, sont les suivantes: Le 1er Bataillon tient Bouconville. Les 3e et 4e Bataillons sont disposés en colonne double au sud de Raulecourt. Bouconville est violemment bombardé par de l’artillerie lourde. A la pointe du jour, le 163e reçoit l'ordre d'attaquer. Direction - générale: Loupmont-Heudicourt. Le temps est maussade et pluvieux. Le bombardement est intense de part et d'autre. Au signal convenu, les vagues s’avancent baïonnette au canon, L'ennemi résiste fortement. Nos baïonnettes ont cependant raison de l'obstacle vivant. Notre avance est lente mais sûre. Maints points particulièrement défendus sont contournés. Nous arrivons le soir aux abords de l'étang de Vargevaux: le sol y est détrempé; on est dans l'eau mais on avance toujours. A la faveur de la nuit, nous progressons encore et le lendemain matin nous tenons le sud du Bois de Géréchamp et Hautes Chairrières. L'ennemi est solidement retranché dans le bois. Nous nous heurtons aux fils de fer et à une fusillade nourrie. Nous utilisons le terrain sur place pour reprendre haleine et reformer les vagues qui ont subi des pertes extrêmement sensibles. Après quelques heures de répit, le 29, à la pointe du jour, l'offensive continue sur tout le front. Le 1er Bataillon parvient à prendre pied dans la corne sud-ouest du bois des Hautes Chairrières. Le 3e Bataillon arrive à l'ouest du Bois (à hauteur de Xivray). Nous progressons les jours suivants et nous maintenons sur les lignes conquises malgré les contre-attaques de l'ennemi. Nos pertes pendant ces 3 jours sont de : 7 officiers tués, 8 blessés ; 169 hommes tués, 428 blessés. Le 11 Octobre nous recevons l'ordre d'attaquer le Bois de Géréchamp. Ordre de Bataille: 2e Bataillon en tête, 4e Bataillon en soutien, 1er et 3e en réserve. A 4 h. du matin, au signal convenu, l'attaque est déclenchée. Les tranchées allemandes sont à 300 mètres des nôtres en arrière de la lisière du bois. Les 6e, 7e et 8e Compagnies font un bond en avant de 100 mètres. Elles sont obligées de s'arrêter un moment pour reprendre haleine car une fusillade très intense leur cause de grosses pertes. Les Compagnies regroupées repartent malgré le feu de l'ennemi. La 5e Compagnie est à moitié décimée. Le Capitaine Millot qui la commande, sentant une fatigue extrême chez ses hommes, les harangue en quelques mots pleins de feu et les fait bondir à la baïonnette, lui en tête, jusqu'au pied de la tranchée ennemie. Arrivé là, hélas! un réseau inextricable de barbelé de 20 mètres de largeur arrête son élan! Le brave capitaine tombe à ce moment mortellement atteint. La Compagnie devant l'obstacle et le feu est obligée de se replier sur ses positions de départ, ainsi que les deux autres compagnies. Le mouvement se fait dans un ordre parfait. Cette attaque dirigée par le Capitaine Aulois, commandant provisoirement le Bataillon, bien que préparée selon l'avis du Colonel, avec un soin judicieux et méthodique, bien que menée avec la plus extrême vigueur, et le plus grand sang-froid par les Commandants de Compagnie, s'était brisée contre un obstacle formidable. (*) Le Lieutenant-Colonel du Régiment a rendu hommage au dévouement et à la vaillance du 2e Bataillon et dans un Ordre du Régiment l'a chaleureusement félicité pour son héroïque conduite. (*) Dans ce combat qui dura moins d'une heure nous eûmes: 1 officier tué, 76 hommes tués, 230 blessés. En 15 jours, du 26 Septembre au 11 Octobre inclus nous avions eu: 9 officiers tués, 12 blessés ; 295 hommes tués, 1322 blessés, quelques disparus.

Sa sépulture seule et isolée dans le bois de la forêt communale de Broussey-Raulecourt, en bordure de la Départementale 147, est entretenue.

L'occasion de nous souvenir et de rendre hommage à tous les soldats morts pour la France.

Relevés effectués avec téléphone ANDROID et logiciel GPS, merci de votre compréhension.

Additional Hints (Decrypt)

Nhceèf qr zba neoer, Wr ivinvf urherhk...

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)