L' Alphabet de Côte d'Or est une série de caches particulières.
Le principe de la série est simple : le premier ayant trouvé la cache et qui le désire, se propose pour poser la suivante et assurer la continuité de l'alphabet.
Après avoir fait le FTF sur le J à Juillenay, je vous propose une petite boite à Alise Ste Reine, terre du chanoine KIR avec un K.
Merci de consulter le descriptif de cette cache ci-dessous.
Une série de caches à l'initiative de jeje7721
B "Barsannay-la-Cote" alphabet de côte d'or GC4RZG6
C "Carpistes paradis" alphabet de Côte d'Or GC4T6XW
D "Dôme à Dijon" alphabet de côte d'or GC4X932
E "Etape Gastronomique" Alphabet de Côte d'Or GC4YQR4
F "Faille de la gare de Dijon" Alphabet de Côte d'Or GC6HXBQ
G "Gevrey Chambertin" Alphabet Côte d'Or GC6YQHG
L'alphabet de cote d'or.... je demande le "H" GC728JW
I "Izeure" Alphabet Côte d'Or GC7G0GM
J "Juillenay" Alphabet Côte d'Or GC7JZ2A
Descriptif de la cache :
Tout d'abord, je vous encourage à faire la multi-cache « Pour un ‘KIR’ »
GC5TNMF pour découvrir tous les lieux d’Alise Ste Reine en relation avec le chanoine Kir
Chanoine Kir :
Né à Alise Ste Reine le 22 janvier 1876, Félix Kir est le cadet d’une famille de cinq enfants.
Sa maison natale se trouve rue de l’Hôpital.
Élève brillant à l’école communale, Félix poursuit ses études au petit séminaire de Plombières-lès-Dijon puis au grand séminaire de Dijon. Le 20 juin 1901, en la cathédrale Sainte Bénigne de la ville, il est ordonné prêtre. Le lendemain, c’est à Alise qu’il célèbrera sa première messe.
Il est vicaire puis curé. En 1931, il devient chanoine honoraire (conseiller de l’évêque).
1940 (64 ans) Le 13 Octobre il est emprisonné à Dijon pendant 58 jours.
1944 (68 ans) Le 26 Janvier, il est victime d’une tentative d’assassinat perpétrée par la milice.
1945 (69 ans) à 1965 (89 ans) Maire de Dijon.
1945 (69 ans) élu Conseiller Général de la Côte d’Or et successivement jusqu'à sa mort.
1945 (69 ans) à 1967 (91 ans) Député de la Côte d’Or.
1968 (92 ans) décès à Dijon le 25 avril.
Il est inhumé dans le cimetière communal de son village natal Alise Ste Reine
On peut voir son effigie dans une niche extérieure ménagée dans le mur ouest de l’église Saint Léger.
Figure haute en couleurs, personnage truculent ne dédaignant pas de se mettre en scène (même pour faire rire de lui-même). Sa soutane qui ne le quitta jamais, jusque sur les bancs de l’Assemblée, où ses interventions étaient quelquefois redoutées, tant elles pouvaient être intempestives, et imprévisibles…
Il est immortalisé dans la mémoire collective nationale et internationale par l’apéritif, composé de 1/3 de crème de cassis, et de 2/3 de vin blanc aligoté, qu’il avait coutume de servir à ses hôtes et qui porte son nom : le KIR.
Allez garçon, de causer donne soif ! Un p’tit dernier avant que je rentre à la maison ! Un KIR, bien entendu !
Avec modération, comme il convient de le dire aujourd’hui !
De là haut, entendre ça, doit le mettre dans des états pas possibles, le KIR ! Et nous le comprenons !
Saint Léger, patron de la paroisse, fut évêque d’Autun. Fait prisonnier par Esbröm, maire du palais de Neustrie (l’un des royaumes francs), lors du siège de la ville en 670, il fut torturé et décapité dans une forêt proche d’Arras.
L’église qui lui fut ici dédiée, fut construite avant 720. Incendiée lors des invasions normandes, elle fut pour moitié reconstruite au 9ème ou 10ème siècle. L’inscription que l’on peut voir au dessus de la porte (1780) est celle de travaux de consolidation du bâtiment.
L’absidiole nord, parfaitement conservée avec ses murs de 2 mètres d’épaisseur, est sans doute la partie la plus ancienne de l’église telle qu’elle se présente aujourd’hui.
En 1965, à l’initiative de l’abbé Jovignot, curé d’Alise de 1939 à 1984, l’église fut restaurée grâce à la générosité du chanoine Kir et d’autres donateurs. Les pierres des murs sont alors jointoyées, une petite tribune en pierre remplace la chaire en bois, les boiseries du chœur et la grille qui les séparaient de la nef sont déposées. Un nouvel autel est érigé et le chauffage électrique installé.
Enfin, en 1991, le clocher de l’église est rénové et rehaussé, mettant ainsi fin à une longue période de 130 années pendant lesquelles l’église fut dotée de deux clochers ! En 1866 en effet, avait été construit au dessus du porche un clocher « moderne » dont la haute flèche, recouverte d’ardoises, se révélera de moindre résistance que son vieux voisin aujourd’hui rajeuni.