Les coordonnées finales ne sont pas celles du ?
UN EPISODE DE LA GUERRE DE SUCCESSION D’ESPAGNE
UN PEU D’HISTOIRE
La question de la succession d'Espagne se pose dès 1665 en raison de l'état de santé du roi d'Espagne Charles II de Habsbourg (épileptique, hérédosyphilitique et stérile). Les deux principales familles régnantes d'Europe d’alors, sont celle de France (Les Bourbons) avec le roi de France Louis XIV et celle d'Autriche (Les Habsbourgs) avec l'empereur germanique Léopold Ier, puisque cousins germains de Charles II.
N’ayant pas d’héritier, la question de la succession se pose donc entre Louis XIV (du moins son petit-fils Philippe qui hérite des droits à la couronne de Marie Thérèse d’Autriche, épouse de Louis XIV et sœur ainée du roi Charles II d’Espagne) et Léopold Ier (du moins son fils cadet Charles et petit-fils de Marie Anne d’Espagne, fille du roi Philippe III d’Espagne.
La question du devenir de cet énorme héritage de la couronne d’Espagne se pose donc et c’est ainsi qu’en mars 1700, par un traité secret Louis XIV, le roi d'Angleterre Guillaume III et le gouvernement des Provinces-Unies s'entendent pour un règlement de la succession espagnole.
- L'Angleterre et les Provinces-unies obtiennent que les Pays-Bas espagnols (la plus grande partie de la Belgique que nous connaissons actuellement) restent au Roi d’Espagne et refusent que la France ne s’y installe car le port d’Anvers viendrait en concurrence au port de Londres.
- L'Espagne et ses colonies américaines reviennent à l'archiduc Charles, fils cadet de l'empereur Léopold. Les possessions italiennes de l'Espagne (le Milanais, Naples et la Sicile) sont données à Louis XIV, qui pourrait par la suite les échanger contre le Duché de Savoie et le Duché de Lorraine et ainsi réaliser l'unification territoriale de la France.
Mais l'empereur Léopold non consulté ne donne pas son accord. Surtout le roi d'Espagne ne veut pas démembrer ses possessions. Il veut que son héritier ait tout et il pense que seule la France, encore considérée comme la plus grande puissance européenne, pourrait maintenir l'unité des possessions espagnoles face aux convoitises des autres pays. Après avoir longuement réfléchi, Louis XIV accepte l'héritage espagnol en faveur de Philippe duc d'Anjou, un de ses petits-fils, qui devient le roi d'Espagne Philippe V après la mort de Charles II le 1er novembre 1700
Devenu roi d'Espagne, Philippe V, qui n’a que seize ans, doit accorder de grands privilèges à la France. Ainsi les Français installent des garnisons dans les forteresses de Pays-Bas espagnols, ce qui inquiète les Provinces-Unies. Dans cette même période, les Français obtiennent le monopole de l'asiento, c'est-à-dire, le droit de fournir des esclaves africains aux colonies espagnoles des Antilles et d'Amérique centrale. Ce monopole mécontente les Anglais et les Néerlandais qui jusque-là profitaient de ce commerce très rentable. De plus Louis XIV garantit la possibilité pour son petit-fils, déjà roi d'Espagne, de devenir le roi de France, si tous ses autres héritiers disparaissent avant sa mort.
Les souverains européens craignant que la France mettre la main sur l'Espagne, ses possessions européennes et ses colonies, l'empereur Léopold, le roi Guillaume III d'Angleterre et le gouvernement des Provinces-Unies forment, en 1701, la Triple alliance contre la France et l'Espagne. La plupart des princes allemands se joignent à l'alliance. Le but de la coalition est de donner la couronne espagnole à l'archiduc Charles, fils cadet de l'empereur Léopold.
Le 13 mai 1702, cette Grande Alliance européenne déclare la guerre à la France et à l'Espagne. C'est le début de la guerre de la Succession d'Espagne. Cette guerre de dix ans est la plus pénible de toutes celles qu'a soutenues le roi Louis XIV. On peut y voir une préfiguration des guerres générales qui ensanglanteront le continent dans les deux siècles à venir.
Dans ce conflit, L'Espagne, alliée de la France, avec une armée insuffisante et des finances délabrées, est incapable de défendre seule ses possessions européennes. L'essentiel de l'effort militaire est donc fourni par la France dont les finances sont désastreuses et où ses troupes sont occupées par ailleurs.
De 1704 à 1708, les armées franco-espagnoles connaissent des revers, elles sont battues à BLEINHEIM (Allemagne) en 1704 ; à RAMILLIES en 1706 et à AUDENARDE en 1708 (Pays-Bas espagnols) ce qui contraint les Français à évacuer la Belgique.
Le terrible hiver de 1708-1709, ravage la France et en décembre 1708, Louis XIV demande la paix. Si le Roi de France accepte plusieurs conditions d’ordre territorial, il ne peut en accepter une, celle de déclarer la guerre à son petit-fils Philippe V d’Espagne pour le forcer à se retirer du trône d’Espagne. Louis XIV lance alors un appel aux Français, et leur expose la situation dans :
"L’appel du 12 juin 1709" dont voici un extrait résume bien la situation et les préoccupations du roi.
"L’espérance d’une paix prochaine était si généralement répandue dans mon royaume que je crois devoir à la fidélité que mes peuples m’ont témoignée pendant le cours de mon règne, la consolation de les informer des raisons qui empêchent encore qu’ils ne jouissent du repos que j’avais dessein de leur procurer"
Offusqué par ces conditions humiliantes, Louis XIV refuse et poursuit la guerre. Malgré la défaite de 1709 à MALPAQUET où les Français abandonnent la Flandre et Lille, ils infligent aux Anglo-Prussiens de lourdes pertes et les oblige à se replier et à remettre l’invasion prévue de la France.
Dans ce même temps, sur le Rhin un épisode de la guerre de succession va avoir lieu.
LA BATAILLE DU 26 AOUT 1709 A RUMERSHEIM.
Cette bataille opposa les troupes de Louis XIV, commandées par le Comte du Bourg et celles de l’empereur d’Autriche conduites par le Comte de Mercy.
La bataille se déroula entre RUMERSHEIM et BLODELSHEIM près de la cense d’HAMMERSTATT. Le 26 août 1709, 20 000 hommes de troupe s’affrontèrent dans la plaine du Rhin.
Les combats furent très violents. Il y eu près de 2 000 morts et les troupes françaises mirent en déroute les troupes autrichiennes en les repoussant vers le pont du Rhin du côté de Chalampé qui n’existait pas à l’époque.
Les prises de guerre furent énormes, 3 000 prisonniers, des centaines de chariots de provisions, des dizaines de bateaux et de barges sur le Rhin. Après la victoire française, les paysans de Rumersheim furent chargés de nettoyer le champ de bataille, avec ce sinistre détail : les morts et les blessés trouvèrent leur tombe dans le Rhin.
Cette victoire des troupes françaises ancrait provisoirement l’Alsace au royaume de France.
L’ancrage définitif de l’Alsace à la France fut acquis à l’issu de deux traités :
- Utrecht en 1713 avec l'Angleterre, devenue le Royaume-Uni en 1707, et les Provinces-Unies,
- Rastatt de mars 1714 est signé avec l'empereur Charles VI.
En substance, Philippe V reste roi d'Espagne mais renonce à ses droits à la couronne de France. Louis XIV garde l’Alsace et Landau, mais doit restituer les villes de BRISACH, FRIBOURG, et KEHL sur la rive droite du RHIN.
Ici se trouve la cache et VOUS ETES SUR LES LIEUX-MEMES DE LA BATAILLE DE RUMERSHEIM
N AB CD.EFG
A Cheksum de l’Année de la bataille de Rumersheim divisé par 2
B Chiffre des centaines de l’année du traité secret
C Chiffre des unités de l’année ou la question de la succession d’Espagne se pose.
D Chiffre des unités de la date de formation de la Triple alliance
E Cheksum de l’année de la bataille d’AUDENARDE
F Chiffre des unités de la bataille de RAMILLIES
G Cheksum du jour de la déclaration de la guerre à la France et à l’Espagne par la Grande Alliance.
E 00H IJ.KLM
H Cheksum de l’année où Louis XIV demande la paix
I Cheksum de l’année de la bataille de BLEINHEIM
J Chiffre des dizaines du jour de l’Appel de Louis XIV aux français
K Cheksum moins 2 de l’année de la défaite de MALPAQUET
L Chiffre des unités du jour de la bataille de RUMERSHEIM
M Chiffre des unités de la date de la signature du traité de Rastatt