Skip to content

Monuments commémoratifs écullois Multi-cache

Hidden : 2/24/2018
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:


Cette cache va vous permettre de découvrir plusieurs des monuments commémoratifs relatifs aux guerres du XXème siècle situés dans la commune d’Ecully (au Nord-Ouest de Lyon). Les différentes étapes vous permettront d’honorer tous ces hommes en lien avec Ecully, morts au combat ou du fait de leurs convictions de paix et de liberté.

Cette cache peut être faite à pieds (moins de 3 km), à vélo (prenez votre antivol) ou en voiture (parking à proximité de chaque cache). Une seule étape peut ne pas être accessible au moment de votre passage (l’église est en principe ouverte toute la journée, mais une cérémonie qui s’y déroulerait peut ne pas se prêter à votre visite...) ; pour cette étape, si vous ne pouvez pas rentrer dans l’église, vous pourrez consulter la photo correspondante.


Etape 1

Rendez-vous au point N45°46.118 – E4°46.436.

Vous vous trouvez devant l’un des deux monuments aux morts écullois.

 

Le conseil municipal de la ville avait eu, dès le 20 novembre 1914, le projet d’ériger un monument ou une plaque à la mémoire de ses enfants morts pour la France. Moins de quatre mois après le début du conflit, une trentaine de soldats écullois étaient déjà morts. Un comité avait été créé pour mener ce projet à terme. Le 21 février 1919, le Conseil municipal arrête son emplacement devant le cimetière de la commune.

Finalement, ce monument aux morts a été construit en 1920 et inauguré le 8 mai 1921.

Le Conseil Municipal du 27 août 1922 examine les règlements relatifs à ce monument et à celui que nous verrons lors d’une prochaine étape : si les dépenses s’élèvent à près de 98 000 Francs (108 000 euros actuels), des souscriptions auprès des Ecullois ainsi que diverses subventions de la commune, du Conseil Général et de l’Etat, avaient recueilli 107 000 Francs (118 000 euros), soit un excédent de près de 30 000 Francs (33 000 euros).

 

Vous pouvez observer une colonne massive en pierre qui porte tout autour de son fût, les noms des Ecullois morts pour la France lors de la Première guerre mondiale. Les armes de la ville et sa devise « Semper virescens » (« Toujours verdoyant ») se situent en bas-relief. Des feuilles de laurier et une croix latine ornent la colonne. Au fil du temps, des éléments ont été ajoutés pour rappeler les souvenirs des morts lors des autres conflits. Ce monument rend ainsi aussi hommage aux morts de la Deuxième guerre mondiale, d’Indochine (1946-1954), de Corée (1950-1953) et d’Algérie (1954-1962).

 

Observez bien le monument pour répondre à ces deux questions.

A = Combien d’Ecullois sont morts pour la France à l’occasion de la Première guerre mondiale ?

B = A combien de soldats morts lors de la Deuxième guerre mondiale rend-on hommage ? (ouvrez bien les yeux !).

 

Attention : observez bien les différentes inscriptions du monument, vous en aurez besoin pour une prochaine étape !


Etape 2

Rendez-vous au point N45°46.(3xA+56) – E4°46.(30x(B-1)) (les règles de calcul habituelles s’appliquent : la multiplication est prioritaire sur l’addition).

Si tout va bien, vous vous trouvez devant la stèle érigée en hommage aux combattants d’Afrique française du Nord (AFN). Sont ici commémorés les conflits d'indépendance ayant eu lieu de 1952 à 1962 : ceux localisés dans les départements français d'Algérie et départements français du Sahara, rétrospectivement appelés la guerre d'Algérie (1954-1962), et ceux situés dans le protectorat français du Maroc et protectorat français de Tunisie, nommés « combats de Tunisie et du Maroc » (1952-1956, puis 1961 pour la crise de Bizerte). Plus de deux millions d’hommes servent alors sous les drapeaux pendant ces combats, qui feront près de 25 000 morts et 60 000 blessés.

 

Répondez à la question : qu’est-ce qui est représenté sur la stèle à l’endroit où sont inscrites les années des conflits ?

- une rose des vents : C = 1

- un chapeau : C = 2

- les pays où se sont déroulés les combats : C = 3


Etape 3

Allez au point N45°46.498 – E4°46.683.

Vous êtes devant l’église. Celle-ci a été construite de 1842 à 1845, à l’emplacement de la précédente église détruite en raison de sa vétusté (elle avait plus de 200 ans) et de son exiguïté. De construction massive de style romano-byzantin, cette église est réchauffée par les tons chauds de la pierre de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or de ses façades hormis celle de l’entrée principale, en pierre blanche.

 

Si vous pouvez rentrer dans l’église, cherchez la stèle apposée en hommage aux morts pour la France, et répondez à la question suivante.

Quelle(s) différence(s) peut-on relever entre cette stèle et le monument aux morts de la première étape (plusieurs réponses possibles) ? Faites la somme de la ou des réponses que vous choisissez, ce total correspond à la valeur de la lettre D :

0 : il n’y a pas de différence

1 : les individus ne sont pas classés dans le même ordre

3 : les nombres d’individus ne sont pas les mêmes

5 : cette stèle donne plus d’informations que le monuments aux morts de la première étape

 

Si vous ne pouvez pas rentrer dans l’église : voir la photo correspondante dans la galerie de photos, et répondez comme précédemment à la question ci-dessus.


Etape 4

En sortant de l’église, faites quelques pas et rendez vous au point N45°46.518 – E4°46.687.

Il s’agit du deuxième monument commémoratif de la première guerre mondiale, évoqué lors de la première étape : la colonne de la Victoire, monument beaucoup plus rare dans les communes françaises que le premier.

Son emplacement définitif a été choisi le 1er juin 1919 par le Conseil municipal, sur la place du tramway, au sud de l’église (à une centaine de mètres d’ici, au droit de l’actuel 3 place Charles de Gaulle). Construit entre l’automne 1920 et le printemps 1921, il est inauguré le 9 octobre 1921. A cette occasion se déroule le « grand banquet des combattants ».

La place prendra alors le nom de Place de la Victoire. Le monument restera à cet emplacement jusqu’à la fin des années 1960, avant d’être déplacé au centre de la place de la Libération (derrière vous) alors 2 mètres plus haute. Il sera enfin déplacé à l’endroit où nous sommes à l’occasion des travaux de la place en l’an 2000 qui l’abaissent au niveau de l’avenue Edouard Aynard.

 

Contre le fût de cette colonne en pierre blanche d’inspiration ionique, la statue de la Victoire, casquée et ailée, terrasse l’aigle germanique. En dessous, les gravures « 1914-1918 » et la dédicace « Aux combattants de la Grande Guerre enfants d’Ecully ».

A son sommet, un édicule est surmonté d’un coq en bronze aux ailes déployées. Celui-ci symbolise le guetteur, le protecteur du village, mais aussi celui qui annonce le jour (de la victoire), ainsi que la République française.

 

Répondez à la question :

A quelle adresse se trouve l’entreprise de pierre ayant fourni le monument ?

Attention, l'écriture de l'un des chiffres est trompeuse, prenez bien le temps de l'identifier !

E = numéro de rue.


Etape 5

Allez au point N45°46.725 – E4°46.751.

Vous vous trouvez devant la stèle érigée en mémoire de Louis Chirpaz. Revenu grièvement blessé du front en 1918, Louis Chirpaz a succombé aux balles des miliciens le 29 juin 1944, sur le perron de sa maison (alors située dans le vallon de Chalin et aujourd’hui enfoui sous le tracé de l’autoroute ; vous pourrez remarquer le nom de la rue derrière vous vers la gauche en hommage à notre homme).

Louis Chirpaz était très impliqué dans la vie locale éculloise. Président-fondateur de l’Amicale laïque en 1932, il a aussi participé à la création de la cantine scolaire, des kermesses ou de la fête des bugnes.

 

En cette soirée du mercredi 28 juin 1944, Louis Chirpaz rentre chez lui après un repas chez ses amis Janot, un couple de tullistes écullois résidant chemin du Chancelier (à moins d’un kilomètre d’ici). Le lendemain matin, le jardinier, que le couple d’amis inquiets de rester sans nouvelle à dépêché sur place, trouve la dépouille de Louis Chirpaz étendue sur son perron, la poitrine criblée de 17 balles.

Plusieurs hypothèses se partagent sur les causes de son assassinat par les Nazis.

Certains pensent que les miliciens de la Gestapo ont décidé d’éliminer cet Ecullois directeur de la chapellerie Musnier à Lyon, alors qu’ils l’avaient déjà rançonné à plusieurs reprises pour une somme globale de 30 000 Francs de l’époque (environ 8000 € actuels). Quelques heures plus tôt, le journaliste d’extrême droite, Philippe Henriot, figure de la collaboration proche de l’idéologie nazie, avait été abattu par un commando de la Résistance à Paris. En représailles, la Gestapo a fusillé dans la foulée, plus de mille patriotes dans tout l’Hexagone.

D’autres pensent que Louis Chirpaz a été assassiné parce qu’il était franc-maçon, membre de la loge maçonnique Tolérance et Humanité. Les Allemands liquidaient les francs-maçons et comme ils étaient en train de perdre la guerre, la barbarie a été exacerbée.

Pour beaucoup, Louis Chirpaz reste un Résistant passif qui avait ouvert les portes de son foyer, en toute clandestinité, aux populations en proie à la barbarie nazie.

 

En observant la stèle dédiée à Louis Chirpaz, répondez à la question suivante :

Comment est mort Louis Chirpaz ?

F = nombre de lettres de la cause en entier.


Etape finale : la cache

Vous pouvez maintenant aller chercher la cache aux coordonnées suivantes (les règles de calcul habituelles s’appliquent : la multiplication est prioritaire sur l’addition) :

N45°46.(6xA-BxC+6) – E4°46.(64xD+ExF+4)

Vous pouvez vérifier votre réponse sur GeoChecker.com

Additional Hints (Decrypt)

Pbzzr ha crgvg avq nh zvyvrh qrf oenapurf dhv fr fécnerag

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)