La cache n'est pas aux coordonnées indiquées.
Si vous vous rendez aux coordonnées de référence, vous voici alors devant la mairie sur la Place des Otages.
"Celle-ci fut un temps la plus grande place de Morlaix.
Au XVe siècle, la place était une petite île triangulaire à l’extérieur de la ville close, entourée du Queffleuth d’un côté, du Jarlot de l’autre, et, derrière la mairie, du canal creusé entre les deux cours d’eau.
Là où se trouve le kiosque aujourd’hui, les deux rivières se rejoignent pour former la Rivière de Morlaix : le Dossen.
Le nom de la place à l’époque était la Place de l’Eperon. La petite île et ses rives étaient utilisées comme débarcadères où les gens prirent l’habitude de venir discuter de leurs affaires.
Un pont, le pont Pichon, fut construit au-dessus du Jarlot au milieu du XVe siècle pour relier la Place des Otages à la Place du Four Saint-Melaine qu’on appelait à l’époque la Place au Lait.
En 1728, les rivières furent recouvertes et la place pavée d’où le nom de Pavé Neuf qui lui fut donné alors. En se dirigeant vers le Viaduc on remarque le kiosque qui fut offert à la ville de Morlaix par Auguste Ropars, docteur en droit et président de la musique municipale.
Quiconque sera attentif au kiosque remarquera la plaque apposée en 1973 en mémoire des otages de 1943.
Le 25 janvier 1943, une grenade fut lancée depuis la rue Gambetta dans les “salons Quiviger” qui étaient, à l’époque, le ‘Soldatenheim’, le mess des soldats allemands. Plusieurs soldats furent blessés. Dès le lendemain 400 personnes furent arrêtées et rassemblées sur la place. 60 d’entres-elles furent envoyées au terrain d’aviation de Ploujean et de là au camp de la mort de Buchenwald. Seulement 27 d’entre elles revinrent vivantes de ce lieu effroyable et inhumain.
En français, la place fut baptisée ‘Grand Place’ lorsqu’elle fut agrandie jusqu’au Viaduc, puis Place Thiers le 08 février 1883, et enfin Place des Otages le 26 décembre 1973 en souvenir de cet évènement tragique." (extrait du Morlaix Magazine de février 2007)
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