BLOIS-VILLIERSFINS
Cache mystère très facile pour vous faire découvrir notre quartier.
Villiersfins, comme son nom l’indique, se trouve aux limites (latin fines) nord-ouest de Blois, qui confinent avec la commune de Saint-Sulpice-de-Pommeray. Le hameau de Villiersfins appartient à la ceinture rurale de la ville, la banlieue.
Un quartier agricole devenu urbain :
Avec Bas-Rivière et Villejoint, Villiersfins possède une des trois dernières exploitations agricoles de Blois. La viticulture y était présente au Moyen-Age. Il s’y trouvait un pressoir appartenant à l’Abbaye de Saint Lomer ainsi que des vignes du chapitre de saint Sauveur. Cette activité vigneronne semble avoir été dominante jusqu’au milieu du XIX ème siècle.
La réduction des activités agricoles a entraîné le dépérissement des bâtiments qui lui étaient liés. Depuis 25 ans, les anciennes fermes ou longères ont été restaurées. Les maisons individuelles poussent le long des anciens chemins devenus rues.
Le puits circulaire au croisement des rues de Villiersfins et de la Picardière (GC7AFED, notre 1ère cache) nous dit le travail pour trouver l’eau pour les Hommes, le bétail et la terre.
La fosse de Villierfins, située à l’angle de la rue de Villiersfins et de Villoiseau a été réalisée en 1852, pour remplacer l’ancienne, revendiquée comme propriété privée. Suite aux mutations agricoles, elle perdit de son utilité et devint un bassin de réception des eaux pluviales, puis étant en état d’abandon se trouva colonisée par des crapauds accoucheurs. Les lieux furent aménagés et portent le nom de « Crapauduc » (GC5M31D, 1ère cache de la chouzyteam)
L’école qui fut construite en 1887 ferma en 1997. Ses locaux abritent maintenant le centre de loisirs « le jardin des lutins ».
La vie associative : L’association de quartier Blois-Villiersfins est née en 1972 comme « mouvement de défense des intérêts généraux du quartier vis-à-vis des administrations et collectivités ». Actuellement, elle propose des activités socio-culturelles, sportives. Chaque année, un vide grenier est organisé le premier dimanche d’avril.
Le cimetière de la Forêt a été créé en 1981 avec un aménagement paysager très arboré.
Le crématorium du Val de Loire fut mis en service en 2012.
Nom de rues et personnalités :
Les noms de rues ont été attribués pour transmettre le souvenir des lieux-dits évocateurs de l’histoire rurale du quartier : rues de Villiersfins, de la Picardière, de la Charonnière …
Pour les plus récents lotissements, ils se reconnaissent à des noms de fleurs, avec deux exceptions :
- Celle qui fut inaugurée le 10 octobre 1987 vous donnera les coordonnées Nord en entrant , en lettres majuscules, sans espace les consonnes du prénom et les voyelles du nom de famille de cette personnalité . C’ était le fils d’un soldat américain venu en France en 1917, marié à une française et établi à Blois. Il entra dans la résistance à 16 ans puis dirigea le service des renseignements pour le Loir et Cher. Il fut arrêté le 7 juin 1944 par la Gestapo à Bourges. Après avoir été torturé, il se suicida. Il a été décoré, à titre posthume de la Légion d’Honneur, de la croix de guerre avec palme et de la médaille de la résistance.
- La seconde, inaugurée le 9 mai 1998, qui relie la rue de Villiersfins à la rue des Primevères vous révèlera les coordonnées est, en entrant les voyelles du prénom et les consommes du nom de cette personnalité. Cette voie rurbaine, en limite des champs et des lotissements a été dédiée à la personne qui fut l’un des artisans de la signature de la charte de jumelage franco-allemand entre Blois et Waldshut-Tiengen, le 30 juin 1963. Il devint Citoyen d’Honneur de la ville 30 années plus tard.
source : Blois, la ville en ses quartiers, tome II / Les éditions des Amis du vieux Blois
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