Eglise construite à la fin du XIIe siècle. Classée monument historique le 22 septembre 1914, « elle l’emporte sur le plus grand nombre des églises de campagne, par la pureté de son style, l’uniformité de son plan, l’élégance et l’harmonie de tout son ensemble » (‘Abbé VOISIN, curé au siècle dernier).
L’édifice forme un parallélogramme accolé d’une chapelle et d’une sacristie au sud du sanctuaire. L’église comprend une nef unique de 3 travées et un chœur de 2 travées terminé par un chevet plat percé de 3 baies.
La base du clocher est recouverte d’une croisée d’ogives retombant sur des culots : on peut y reconnaître le roi David couronné jouant du psaltérion, 2 visages masculin et féminin réunis par un crapaud, un lion et un autre animal.
Sur la 1ère travée du chœur, au XVe siècle, une chapelle seigneuriale a été édifiée. Elle est voûtée d’une croisée d’ogives reposant sur des culots nus. C’est la chapelle de la Vierge.
Le sanctuaire est la 4e travée de l’église. Il est éclairé par une petite fenêtre sans vitrail côté nord et par 3 autres baies romanes ouvertes dans le mur droit du chevet. Chaque vitrail des fenêtres du chevet mesure 25 cm de largeur sur 2,60 m de hauteur. Seule la baie axiale possède un vitrail symbolisant le Saint Sauveur. Le plafond du sanctuaire voûté en berceau brisé, est recouvert d’une peinture parsemée de fleurons rouges et encadrée de bordures jaunes et bleues.
Dans le mur sud une porte a été percée pour accéder à la sacristie. Sur la droite de la porte : une stalle; vitrail de Lux Fournier (1920) montrant le Christ accueillant le poilu de 14-18 mort sur le champ de bataille.