Bienvenue devant la Statue de Dame Tholose. Vous êtes actuellement au niveau de la Halle aux Grains, située sur la place Dupuy. La cache se trouve néanmoins un peu plus éloignée de la statue.
Vous trouverez sur internet des informations supplémentaires quant à ce lieu, mais voici un peu d'histoire concernant la statue de la place Dupuy (extraits de Toulouse, secret et insolite - Les trésors cachés de la ville rose, de C. Clément et S. Ruiz).
Perchée à plus de 20 mètres de hauteur, une petite statue de bronze semble danser avec la légèreté d’un elfe au sommet de la massive colonne dédiée en 1830 au général Dupuy*. Elle a derrière elle une carrière de plusieurs siècles, au cours de laquelle sa physionomie a subi bien des transformations.
Entre 1550 et 1829, elle régnait sur le Capitole, au sommet de la tour des Archives, appelée aujourd’hui le donjon. Commandée par les capitouls au sculpteur Jean Rancy, cette œuvre Renaissance en bronze doré s’inspirait des Victoires antiques. Elle symbolisait la puissance municipale, rare privilège qu’elle partageait avec une autre statue : celle qui domine la tour de l’Horloge de l’hôtel de ville d’Arles. Dame Tholose tenait un écu où figuraient les lettres CPQT signifiant « Capitolium Populusque Tolosanus » (Capitole et peuple toulousain ») et portait une girouette dans la main droite. Dominant la vieille cité, cette fière allégorie s’affirmait sans ambages face au pouvoir de l’Église, incarné par les clochers de Saint-Sernin et de Saint-Étienne, et à celui des parlementaires. En 1832, elle fut transportée à son emplacement actuel.
Devenue figure de la Renommée, elle brandit des couronnes de laurier au service de la gloire militaire. Classée en 1942, la statue affronta au fil des ans les intempéries et la pollution qui la dégradèrent. Une première intervention en 1952 lui infligea des jambes disgracieuses et d’épaisses chevilles, sans rapport avec son anatomie originelle. Près de tomber, elle dut recevoir de nouveaux soins en 1995. Enfin, en septembre 2005, elle descendit définitivement de son piédestal. À l’abri au musée des Augustins, elle commença alors une nouvelle vie plus confortable, laissant à sa réplique le soin de jouer les filles de l’air.
* Chef de la 32e brigade, le Toulousain Dominique Dupuy se distingua lors de la campagne d’Italie. Deux phrases mémorables prononcées par Napoléon Bonaparte figurent sur le monument de la place Dupuy. Lors de la victoire de Lonato en Italie, en 1796 : « J’étais tranquille, la 32e était là » ; et après la mort de Dupuy en 1798, tombée au combat pendant l’insurrection du Caire : « J’ai perdu un ami et la France un de ses plus beaux généraux défenseurs. »
(source Toulouse, secret et insolite - Les trésors cachés de la ville rose, C. Clément et S. Ruiz)
Afin d'assurer la pérennité de cette cache, replacez-la bien où vous l'avez trouvée, et surtout, restez discret (surtout les soirs de spectacle à la Halle aux Grains). Bon Géocaching !