Bienvenue à la coulée verte des Amidonniers. Vous êtes actuellement à proximité du quai Saint-Pierre et de l’espace EDF Bazacle, d’où commence la promenade, des lieux chargés d’histoire.
Vous trouverez sur internet des informations supplémentaires quant à ce lieu, mais voici un peu d'histoire concernant la coulée verte des Amidonniers (extraits de Toulouse, secret et insolite - Les trésors cachés de la ville rose, de C. Clément et S. Ruiz).
En contrebas des bâtiments du Bazacle, derrière l’ancienne Manufacture des tabacs, s’amorce une promenade agrémentée d’arbres et de buissons, qui se transforme aux beaux jours en véritable tunnel de verdure. Il fait bon alors flâner dans ce chemin creux des écoliers, échappée miraculeuse si proche du centre-ville. À l’abri de la digue de la Garonne, il s’enfonce dans le ramier du Bazacle, longeant l’arrière d’anciens entrepôts et ateliers, témoins d’un passé révolu. Cette coulée verte suit le « canalet », asséché en 1991, qui rejoignait le fleuve près du port de l’Embouchure.
Alimenté par les eaux de fuite des moulins du Bazacle, ce « ruisseau des amidonniers » fut jadis le lieu d’une intense activité industrielle. À la fin du XVIIIe siècle, il fut aménagé par les pouvoirs publics et les capitouls y favorisèrent les implantations, en inféodant les terrains aux artisans et aux entrepreneurs moyennant une redevance annuelle. Les amidonniers – ou blanchers –, dont l’activité était désormais indésirable en ville, se portèrent candidats. Filatures, teintureries, cartonneries, scieries, s’installèrent bientôt. En 1872, on comptait une trentaine d’usines employant plus de cinq cents ouvriers. Leurs pauvres logis s’entassaient dans ce que l’on appelait le « quartier du chagrin. » La production de l’amidon décrut peu à peu à la fin du XIXe siècle et, en 1914, il ne restait plus aucun fabricant. Au n°37 de la rue des Amidonniers, la sévère façade de brique d’un ancien moulin à papier rappelle l’atmosphère industrieuse d’antan. Reconverti maintes fois – en filature, teinturerie, fonderie, fabrique de pâtes alimentaires –, le moulin connaît aujourd’hui un destin inattendu : après avoir accueilli les sœurs des Missions étrangères, le voici devenue, depuis 1964, l’église paroissiale Saint-Paul.
(source Toulouse, secret et insolite - Les trésors cachés de la ville rose, C. Clément et S. Ruiz)
Afin d'assurer la pérennité de cette cache, replacez-la bien où vous l'avez trouvée, et surtout, restez discret (promeneurs Moldus). Bon Géocaching !