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đź›  Les Compagnons du Devoir đź›  Traditional Geocache

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Hidden : 1/15/2018
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Le terme "Compagnonnage" n'apparait dans la langue française que vers 1719 pour désigner le temps du stage professionnel qu'un compagnon devait faire chez un maître.  Sur le plan général et humain, il évoque un compagnonnage de vie, un groupement de personnes dont le but est entraide, protection, éducation et transmission des connaissances entre tous ses membres.


Origines légendaires :

Les légendes compagnonniques font référence à trois fondateurs : Salomon, Maître Jacques et le père Soubise qui les mettent en scène à l'occasion de la construction du Temple de Salomon, évènement censé avoir vu naître l'ordre des compagnons, bien que les textes bibliques qui décrivent cette construction n'en fassent pas mention.

  • Selon la lĂ©gende principale, MaĂ®tre Jacques aurait appris Ă  tailler la pierre Ă©tant enfant avant de partir en voyage Ă  l'âge de 15 ans pour arriver sur le chantier de construction du Temple de Salomon Ă  l'âge de 36 ans. Devenu maĂ®tre des tailleurs de pierre, des menuisiers et des maçons, il serait revenu en France accompagnĂ© d'un autre maĂ®tre, dĂ©nommĂ© Soubise, avec lequel il se serait fâchĂ© durant le voyage. DĂ©barquĂ© Ă  Marseille (ville qui par ailleurs n'existait pas encore), il se serait cachĂ© Ă  la Sainte-Baume (haut lieu de pèlerinage chrĂ©tien) pour se protĂ©ger de son rival. Il y aurait Ă©tĂ© assassinĂ© quelques temps plus tard, trahi par un de ses fidèles. Une autre version de la lĂ©gende, beaucoup plus tardive, identifie MaĂ®tre Jacques comme Jacques de Molay, dernier Grand-MaĂ®tre de l'Ordre du Temple.
     
  • Une autre lĂ©gende importante est celle de la sĂ©paration des rites. Le mythe compagnonnique la situe en 1401 Ă  l'occasion de la construction des tours de la cathĂ©drale Sainte-Croix d'OrlĂ©ans. Les deux maĂ®tres d'oeuvre, Jacques Moler et Soubise auraient fait face Ă  une grève qui aurait dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© en une terrible bataille suivi d'une scission. Il semblerait que cette lĂ©gende s'appuie sur des faits historiques plus tardifs, Ă  savoir la scission entre compagnons catholiques et protestants et la destruction par ses derniers de la flèche de la cathĂ©drale d'OrlĂ©ans.

​Les symboles et rituels de la franc-maçonnerie et du compagnonnage sont très différents, bien qu'ils aient quelques éléments communs...


Origines historiques :

Fixer une date précise de la naissance du compagnonnage nécessiterait de lui donner une définition précise qu'il n'a jamais eue, les archives du compagnonnage ne remonte pas avant le XIIIème siècle.

Il y eut probablement des organisations d'ouvriers et d'artisans dès l'origine de ces métiers. Une étude comparée des religions et traditions dans différents pays du monde semble montrer que ces artisans se sont transmis des connaissances plus ou moins secrètes, de génération en génération, depuis la plus haute antiquité. On en trouve d'ailleurs trace dans l'Egypte antique et dans l'antiquité romaine.

En France, l'organisation des métiers sous l'Ancien Régime est construite autour des corporations ainsi que de trois états : apprenti, compagnon et maître. Pour les compagnons il était extrêmement difficile d'accéder à la maîtrise, à moins d'être fils ou gendre d'un maître. Par ailleurs, le "livre des métiers", rédigé en 1268 à la demande de Louis IX, interdisait à tout ouvrier de quitter son maître sans son accord. C'est par réaction à ses mesures que seraient nées les premières sociétés de compagnons indépendantes des corporations. Elles ne prirent le nom de "compagnonnage" qu'au XIXème siècle et se nommaient jusque-là des "devoirs".

La première mention indiscutable des pratiques compagnonniques remonte à l'année 1420, lorsque le roi Charles VI rédige une ordonnance pour les cordonniers de Troyes dans laquelle il est dit : 
"Plusieurs compaignons et ouvriers du dit mestier, de plusieurs langues et nations, alloient  et venoient de ville en ville pour apprendre, congnoistre, veoir et savoir les uns des autres".

Au XVIème siècle, les condamnations à l'encontre des "devoirs" se multiplient. En 1539, par l'ordonnance de Villers-Cotterêts, François 1er précise les interdictions :
"...Seront abattues, interdites et défendues toutes confréries de gens de métier et artisans par tout le Royaume..."

Un procès-verbal judiciaire daté de 1540 recueille le témoignage d'un compagnon cordonnier originaire de Tours qui reconnaît avoir mangé chez une femme nommée "la mère" à Dijon, et avoir voyagé pendant quatre ans à travers la France.
C'est peut-être de cette époque que datent les dénominations au sein des compagnons de "Pays"(ouvrier travaillant sur le sol en atelier) et "Côterie"(ouvrier pratiquant son métier en hauteur). En effet, les gens du pays ne souhaitant pas prendre de risques, auraient fait venir des ouvriers de la côte afin de réaliser les travaux dangereux, notamment en hauteur.

A partir du XVIIème siècle l'Eglise ajoute sa condamnation à celle du roi ; en 1655 une résolution des docteurs de la facultés de Paris atteste en les condamnant l'existence dans les devoirs de pratiques rituelles non contrôlées par les autorités religieuses.

L'apogée du mouvement compagnonnique intervient au XVIIIème siècle ou il présente deux fortes caractéristiques : sa puissance en tant qu'organisation ouvrière devient considérable. Il organise des grèves, parfois longues, contrôle les embauches dans une ville, établi des "interdiction de boutiques" pour les maîtres récalcitrants, et va même parfois jusqu'à l'interdit dans toute la ville. Et dans le même temps, sa division est profonde et les rixes entre compagnons de devoirs rivaux font de nombreuses victimes.

A partir de la seconde moitié du XIXème siècle le déclin du compagnonnage se fait ressentir. Sous l'effet conjugué de la révolution industrielle qui met en place des procédés de fabrication moins dépendantes des métiers manuels, de l'organisation de la formation par alternance, de l'échec de l'unification des compagnonnages et de l'arrivé du chemin de fer qui bouleverse la pratique du Tour de France à pied. En 1884, les syndicats sont désormais autorisés, ils montent rapidement en puissance dans le monde ouvrier et tournent en dérision les pratiques ancestrales du compagnonnage qui semble désormais condamné à disparaître.

Mais le compagnonnage survit cependant. Face à l'industrialisation, ses pratiques et ses valeurs, même si elles sont moquées par les modernistes, attirent l'attention des traditionnalistes. C'est ainsi que durant la dernière guerre Mondiale, le compagnonnage se réorganise, et quelques compagnons décident de créer l"Association Ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France". Le compagnonnage a été inscrit par l'UNESCO au patrimoine culturel immatériel de l'humanité en 2010.


L'Association ouvrière des compagnons du devoir du Tour de France a donc été créée en 1941 par Mr Jean Bernard (La Fidélité d'Argenteuil de son nom de compagnons) tailleur de pierre de profession. Cette association à but non lucratif permet à des jeunes de rentrer en apprentissage dans divers métiers de bouche, du bâtiment ou encore de l'industrie. Elle propose des formations pour quelques 27 métiers.

A l'obtention de son diplôme, l'apprenti a la possibilité de partir faire le Tour de France. A l'issue d'une cérémonie dite de l'adoption, il deviendra aspirant. Ce Tour de France, d'une durée moyenne de 7 ans, permet à l'aspirant de changer de région une à deux fois par ans, cela lui permettra de découvrir différentes manières d'exercer son métier. Lors de son voyage, il sera toujours accueilli dans un lieu d'hébergement et de formation appelé "La Maison des Compagnons". 
Dans cette maison, et selon la tradition, il y aura toujours une dame que les compagnons appellent "Notre Mère". Elle s'occupe de l'administration, du bon ordre, et veille a ce que tout se passe bien pour les aspirants, notamment pour les nouveaux jeunes qui arrivent. Par sa sensibilité de femme et de mère, elle peut également être un soutien moral pour les aspirants éloignés de leurs famille et amis.

A l'issu de son Tour de France, l'aspirant devra réaliser son travail de réception que l'on nomme également Chef-d'oeuvre. Ce travail qui lui aura nécessité plusieurs centaines d'heures de réalisation sera examiné par la corporation de son métier lors d'une cérémonie. Sera jugé non seulement la maitrise technique, mais aussi le comportement de l'aspirant face aux difficultés de son métier, sa patience et sa ténacité. A l'issu de cette cérémonie il se verra remettre de ses pairs sa couleur frappée des symboles de son état, ainsi que sa canne, instrument de voyage et symbole de son itinérance.

Etre reçu Compagnon n'est pas une fin en soi, mais plutôt une étape de son parcours, l'engagement du Compagnon n'est-il pas de faire de sa vie un Chef-d'oeuvre, une vie de paix, de travail et d'étude....


Les Compagnons du Devoir de Strasbourg se sont donc installés dans ce bâtiment rue de Wasselonne en 1950. Les ateliers de l'école ainsi que les salles de cours se trouvent principalement dans l'annexe située rue d'Obernai.

Le bâtiment a été construit entre 1890 et 1893 par les architectes du gouvernement Stabel et Danckwardt. Il s'agissait à l'origine de la caserne Sainte Marguerite qui abritait 10 compagnies du 126ème régiment d'infanterie du Wurtemberg. En 1919 elle fut renommée caserne Ganeval. Une partie du bâtiment appartient toujours à la gendarmerie voisine.


 

Additional Hints (Decrypt)

Tbhggvèer

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)