Le Street Art
Le street art ou art urbain est un mouvement artistique contemporain qui regroupe toutes les formes d’art réalisées dans la rue, où dans des endroits publics. Il englobe diverses techniques telles que le graffiti rapide sur mur, la réclame, le pochoir, la mosaïque, le sticker, l'affichage, voire le yarn bombing (techniques utilisant du fil) ou les installations. C'est principalement un art éphémère vu par un large public. Les fresques murales sont parfois des solutions alternatives pour limiter les tags sauvages.
Le graffe est associé à la culture hip-hop, un mouvement apparu dans les années 1970 à New York, mais aussi dans le même temps à Los Angelès, à Philadelphie Le hip-hop, c’est une culture de masse, une culture populaire, un état d’esprit, des expressions artistiques rassemblées autour de trois pôles : musical (rap, ragga, …), corporel (break dance, smurf, hype, …), graphique (tag, graffe), le tout englobé dans un culture urbaine (mode de vie, langage, mode vestimentaire, état d’esprit, économie ...). Par ailleurs, le graffe (on écrit aussi graff', graf', il n’y a pas de règles établies) appartient au mouvement graffiti (du mot italien graffiti signifiant « dessin gravé », qui vient du verbe italien « graffiare » qui veut dire graver). Si à l’origine le graffiti est surtout composé de tags qui apparaissent de manière compétitive sur les véhicules de transports urbains, les artistes graffiti furent obligés de changer de cible et se tournèrent vers la peinture murale. En France, le graffiti connaît de multiples techniques picturales.
La rue Florian-Laporte
Les friches industrielles avec leurs bâtiments désaffectés à l’abandon sont des lieux propices à ce type d’expression. À Lorient, l'espace ouvert des ports de pêche et de commerce, entre la rue de Seignelay et la bien nommée rue du Bout-du-Monde, regorgent de murs d’expression libre. Cet espace dont la rue Florian-Laporte est l’axe majeur est un des hauts lieux du graff à Lorient. Un terrain de jeu en or approprié à l’imaginaire des graffeurs pour une passion et un art XXL. Sur les pans de mur extérieurs des friches, les artistes à la bombe s’y expriment librement depuis de nombreuses années. En avril 2012, 6 artistes, dont le collectif lorientais Moker Crew, ont réalisé une fresque géante. En mai 2017, lors du week-end de l’Ascension, à l’occasion de la 8e édition du festival « Unies sont nos cultures » (USNC), plus de 70 graffeurs, de Nantes, Saint-Malo, Brest, Rennes, Toulouse, Lyon, Marseille et Paris, ont œuvré sur le thème de l’ère du Jurassique. Ils ont ainsi réalisé une fresque qui s’étale sur une longueur de près de 80 mètres. Du grand art dans tous les sens du terme !
Dans la même zone, d’autres lieux de même nature ont également été investis. Les réalisations sont de facture inégale.
L’ancienne fourrière municipale a été au début de l’année 2017 le terrain d’expression de Mickaël Olivet, alias Kaz, et François Kernen, alias Ezra, deux graffeurs lorientais. La fresque XXL qu’ils ont réalisée dans les tons bleu, vert, marron, est dédiée à une « Mère nature » post-apocalyptique qui épouse la mousse, la rouille et la végétation qui dégoulinent sur un mur immense. Cette fresque joue avec les éléments et les traces de vie. Les animaux ont muté, un squelette cosmonaute se repose contre un arbre …
Coordonnées
Sur la fresque réalisée en mai 2017 figurent les blazes de 23 des graffeurs qui ont œuvré au sein de ce collectif. Cinq d’entre eux comportent la dernière lettre de l’alphabet. Ce sont ces 5 pseudonymes qui vont servir à déterminer les coordonnées de la cache. La liste se lit de gauche à droite et de haut en bas. Pour chacun d’eux, vous additionnerez les nombres donnant le rang de chacune des lettres formant ce blaze. Ainsi BLAZE = 2+12+1+26+5=46, soit 1 une fois réduit.
Soient A, B, C, D et E les chiffres ainsi obtenus
La cache est aux coordonnées suivantes :
N 47° 43.(D)(C+E)(A) W 3° 21.(B)(B+E)(D+A-E)
(Vérification : N=8 et W=9)