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Bienvenue à la place Hyppolite Olivier, dans le quartier Saint-Cyprien sur la rive gauche de Toulouse. Ancien quartier pauvre de Toulouse, qui abritaient (et abritent encore) quelques hôpitaux de la ville, c’est aujourd’hui un quartier populaire et cosmopolite. Avec un fort développement ces dernières années, le quartier Saint-Cyprien est désormais prisé par de nombreux toulousains et boutiques indépendantes. Premier quartier en rive gauche de la Garonne depuis le Pont-Neuf, il a longtemps été la cible des inondations du fleuve. La plus dévastatrice enregistrée et documentée est la crue de 1875.
[source des photographies ci-dessous : Archives Départementales de Haute-Garonne]
La crue de 1875 dans le quartier de Saint-Cyprien
Du XIIIe au XIXe siècle, le fleuve Garonne est sorti de son lit à près de cinquante reprises, mais l'inondation de 1875 figure parmi les catastrophes majeures (citons le grand incendie de 1463 et l'explosion d'AZF le 21 septembre 2001) qui ont profondément marqué la ville de Toulouse dans sa chair. Une dizaine de repères rappellent l'évènement dans le quartier Saint-Cyprien. La diffusion massive des images par les médias n'existait pas encore, mais les clichés photographiques et de nombreux témoignages permettent de mesurer l'ampleur du drame.
Le 23 et le 24 juin, l'enfer se déchaîne pour les habitants des faubourgs de la rive gauche. Le calme trompeur de la Garonne ne peut faire oublier ses origines sauvages. Torrent impétueux descendant de la Maladeta espagnole, elle est rejointe en amont de la ville par l'Ariège. Pluies abondantes et fonte des neiges se conjuguent entre mai et juin 1875, provoquant la crue. Cette fois, l'eau atteindra le record de 9,7 mètres au-dessus de l'étiage. D'heure en heure, elle ne cesse de monter, engloutissant les ponts Saint-Pierre et Saint-Michel, ainsi qu'une partie de celui d'Empalot. Seul le Pont-Neuf résiste. Le fleuve tourbillonne avec une vitesse vertigineuse, atteignant plus de 2,5 millions de litres à la seconde. Les Cypriens, dont certains, trop confiants, n'ont pas quitté les lieux, voient avec terreur les flots s'engouffrer par l'avenue de Muret et franchir le quai du cours Dillon, digue pourtant réputée comme la plus solide de la ville.
Soldats et civils risquent leur vie pour secourir ceux qui se sont réfugiés sur les toits. Le marquis d'Hautpoul compta parmi les volontaires héroïques qui périrent noyés. Se joignant aux sauveteurs, il s'exclame : "Laissez-moi embarquer, la vie d'un gentilhomme ne vaut pas plus que celle d'un soldat !"
Après la décrue, le bilan est effroyable : on recense 208 morts, 1 219 maisons sont totalement détruites, et près de 25 000 personnes sont sans-abri. Les cadavres, photographiés un à un pour être identifiés, sont enterrés au cimetière de Terre-Cabade, dans "le carré des inondés", encore préservé aujourd'hui.
"Que d'eau, que d'eau !" Cette phrase, prononcé par la président Mac-Mahon arrivant en train à Toulouse par la plaine de Grisolles submergée, est restée célèbre... Mais devant le spectacle du quartier Saint-Cyprien dévasté, le vieux militaire confia qu'il n'avait jamais rien vu de pareil, même sur les pires champs de bataille.
(source Toulouse, secret et insolite - Les trésors cachés de la ville rose, C. Clément et S. Ruiz)
Le quartier Saint-Cyprien au lendemain de la crue de 1875
Retrouvez ICI un très bon site pour en savoir plus sur les crues de la Garonne, et surtout sur la crue historique de 1875, plus hautes eaux connues.
Vous vous situez sur la place Hyppolite Olivier, anciennement la place Chairedon. Nom attesté depuis le XIVe siècle, le mot d’oc chai est un probable emprunt au français ; quant au terme redon, il signifie "rond." Cette place abritait, semblerait-il, un chai médiéval.
La place Chairedon a été renommée en 1910 en place Olivier, en hommage à Hyppolite Olivier, mécène de la ville de Toulouse, qui offrit, suite aux inondations de 1875, la fontaine devant laquelle vous vous trouvez. Confiseur chocolatier installé sur la place, Hyppolite Olivier finança la construction et confia à un entrepreneur la réalisation de cette œuvre monumentale. Cette fontaine serait installée à l’emplacement d’une source, en occitan : los Tres Canellos (les Trois Fontaines).
La place Olivier en 1930
L’histoire d’Hyppolite Olivier et de la fontaine
La chocolaterie "Olivier Frères", plus ancienne chocolaterie de France encore en activité, a été fondée en 1780 par le toulousain François Olivier. Aujourd’hui déplacé en centre-ville, l’établissement était à l’origine voué à la confiserie, la distillerie et la fabrication de dragées, avant de se tourner vers le chocolat. Son fils, Jean-Marie Hyppolite Olivier, fait connaître la chocolaterie dans toute la France et à l’étranger sous le Second Empire. À partir de 1859, il installe la maison mère et loge ses employés dans un immeuble au 14 de la place Chairedon, entre le Pont-Neuf et la place Saint-Cyprien. Parallèlement, il ouvre deux autres succursales à Luchon et à Biarritz, villégiatures particulièrement prisées par l’impératrice Eugénie. Au cours de ces années, Hyppolite Olivier finance l’installation d’une crèche puis d’un hospice pour personnes âgées, rue Varsovie, qu’il lèguera plus tard à la ville. Étant président du Comité de défense de Saint-Cyprien, et afin de perpétuer la mémoire des disparus de la grande inondation de juin 1875, il propose à la ville la construction d’un monument-souvenir pour les victimes de la crue.
Entre 1885 et 1886, une fontaine commémorative en marbre et en fonte du Val d’Osne fut ainsi bâtie, conçue par l’architecte Guillaume Dargassies. Elle reprend des éléments décoratifs déjà utilisés pour la fontaine de la place Salengro érigée peu de temps auparavant. En signe de gratitude pour les nombreux dons d’Hyppolite Olivier faits à la ville, le Conseil municipal donne son nom à la place Chairedon. La fontaine possédait alors un abreuvoir pour les animaux et des bornes-fontaines pour l’usage des habitants. Les bornes, l’emmarchement et la balustrade de l’abreuvoir ont aujourd’hui disparu. La fontaine était également surmontée d’un lampadaire, qui n’existe plus. Son bassin en pierre présente au centre un décor en fonte composé d’angelots ailés aux postures différentes. À l’extrémité de la fontaine, les deux dernières vasques sont surmontées d’une nymphe que soutenait le lampadaire aujourd’hui remplacé par un jet d’eau.
(source Mathieu Arnal – Actu Toulouse, Sandrine Carrer Bendicho – Les secrets de Toulouse)
La fontaine de la place Olivier en 1910
Place autrefois très ombragée, elle a subi des travaux de restructuration entre 2009 et 2010. La fontaine a ainsi été surbaissée et déplacée de quelques mètres pour la recentrer sur la place, place aujourd’hui agrandie et dégagée. La fontaine ne comporte désormais plus un bassin à cinq marches mais une seule. Nymphes et angelots ont repris leur place, au milieu d’une zone récréative pour les enfants, d’appartements, de restaurants et de boutiques indépendantes.
Quelques indices pour trouver la localisation de la cache finale !
La cache se situe aux coordonnées suivantes : N 43° 35.((A + B + C) +3) E 001° 26.((D + 40) -3)
WP1 : Combien y a-t-il de croix occitanes autour de la plaque commémorative de la crue de 1875 ?
WP1 x 15 = A
WP2 : D’après les plaques de rues, combien d'années a vécu Hyppolite Olivier ?
WP2 x 12 = B
WP3 : A quel étage se situe la plaque de la rue de la République ?
WP3 = C
WP4 : Combien de fleurs apparaissent sur le tour du bassin supérieur ?
WP5 : Combien d’anges (avec et sans ailes) surmontent la fontaine ?
(WP4 + WP5) + 25 = D
Petit indice :
- Nombre pair pour tous les WayPoints !
Vous pouvez vérifier les coordonnées, à l'aide du Géochecker !
Afin d’assurer la pérennité de cette cache, replacez-la bien où vous l’avez trouvée, et faites attention aux Moldus, l'endroit est souvent très fréquenté, qu’elle que soit l’heure de la journée. Bon Géocaching !
Some clues to find the location of the final cache !
The cache is located at the following coordinates : N 43° 35.((A + B + C) +3) E 001° 26.((D + 40) -3)
WP1 : How many Occitan crosses are there around the plaque commemorating the 1875 flood ?
WP1 x 15 = A
WP2 : According to the street signs, how many years did Hyppolite Olivier live ?
WP2 x 12 = B
WP3 : On which floor is the Rue de la République sign located ?
WP3 = C
WP4 : How many flowers appear around the upper basin ?
WP5 : How many angels (with and without wings) are standing over the fountain ?
(WP4 + WP5) + 25 = D
Small clue :
- Even number for all WayPoints !
You can check the coordinates using the Geochecker !
In order to ensure the durability of this cache, put it back where you found it, and beware of Muggles, the place is often very busy, whatever the time of day. Happy Geocaching !
¡ Unas pistas para encontrar la ubicación del depósito final !
El caché se encuentra en las siguientes coordenadas : N 43° 35.((A + B + C) +3) E 001° 26.((D + 40) -3)
WP1 : ¿ Cuántas cruces occitanas hay alrededor de la placa conmemorativa de la inundación de 1875 ?
WP1 x 15 = A
WP2 : Según los carteles de las calles, ¿ cuántos años vivió el Hipólito Olivier ?
WP2 x 12 = B
WP3 : ¿ En qué piso se encuentra la placa de la Rue de la République ?
WP3 = C
WP4 : ¿ Cuántas flores aparecen alrededor de la cuenca superior ?
WP5 : ¿ Cuántos ángeles (con y sin alas) están de pie sobre la fuente ?
(WP4 + WP5) + 25 = D
Pequeña pista :
- ¡ Número par para todos los WayPoints !
¡ Puedes comprobar las coordenadas usando el GeoChecker !
Para asegurar la durabilidad de este caché, ponlo de nuevo donde lo encontraste, y ten cuidado con los muggles, el lugar suele estar muy concurrido, sea cual sea la hora del día. ¡ Feliz Geocaching !