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LE CHAMP DE PATATES – # 6 Le trésor de «la Buse» Traditional Geocache

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Dyeu: piètre etat

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Hidden : 11/28/2017
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
3 out of 5

Size: Size:   regular (regular)

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Geocache Description:


La série du champ de patates

 

Une petite série sans trop de difficulté autours d’un des derniers champs de Pontault-Combault.

Comme vous pourrez le constater chaque cache aura son propre thème.

Vous emprunterez des chemins qui par temps de pluie sont de véritable champs de patates, alors Mesdames venez en escarpins Messieurs en tong, vous voilà averti.

Peut-être pourrez-vous apercevoir la faune locale et en apprécierez la flore.

 

 

LE CHAMP DE PATATES

                    # 6 Le fabuleux trésor de « la Buse ».

 

Olivier Levasseur dit « La Buse » (ou « La Bouche ») est un pirate du XVIIIe siècle qui écuma l'océan Indien après avoir fait ses premières armes dans les Caraïbes, lors de la guerre de Succession d'Espagne.

En 1716, La Buse aurait fait partie de la réunion de Providence (aux Bahamas), où les grands capitaines pirates des Antilles prirent, pour la plupart, la décision de fuir les Caraïbes, devenues trop dangereuses depuis que les différentes marines nationales y menaient des campagnes anti-pirates. Il aurait ensuite croisé dans le Golfe de Guinée, en compagnie des pirates Thomas Cocklyn et Howell Davis, et y aurait fait plusieurs prises. Il réapparait ensuite à Mayotte, où il aurait fait naufrage avec son navire, l'Indian Queen. C'est là que le capitaine pirate Edward England l'aurait pris à son bord, et où, avec le capitaine John Taylor, ils décident de s'associer pour une campagne dans la mer des Indes.

 

Le 8 avril 1721, Taylor et La Buse arrivent en rade de Saint-Denis où ils découvrent un navire en réparation, La Vierge du Cap (Nossa Senhora do Cabo), navire amiral de la Marine Portugaise de 800 tonneaux et de 72 canons, qui venait d'essuyer une tempête. Le vaisseau transportait Luís Carlos Inácio Xavier de Meneses, Comte d'Ericeira, vice-roi des Indes orientales portugaises ainsi que l'archevêque de Goa, Don Sebastian de Andrado. La Vierge du Cap avait pour but de ramener au Portugal après dix ans de mission le vice-roi et sa cour, ainsi que les fabuleuses richesses accumulées lors de cette période.

Les deux pirates le prennent d'abordage et après un âpre mais court combat s'en rendent maîtres. La population de la ville de Saint-Denis, le vice-roi et la majorité des portugais assistent impuissants au combat depuis le rivage. Cependant, d'après le Comte d'Ericeira, dans un récit qui reste sujet à caution, le Comte se serait âprement battu auprès de ses hommes, opposant une résistance farouche aux forbans. Néanmoins, il est fort probable que le récit du Comte d'Ericeira ait été écrit sous les ordres de ce dernier afin d'enjoliver son courage et minimiser ainsi ses fautes (abandon du navire) auprès du Roi du Portugal.

La Buse et Taylor prennent le navire ainsi que sa cargaison en butin : rivières de diamants, bijoux, perles, barres d’or et d’argent, meubles, tissu, vases sacrés et autres objets de cultes précieux, un trésor que les historiens estiment au maximum à cinq milliards d'euros. C'est la plus grosse prise de l'histoire de la piraterie.

 

 

Vers 1729, La Buse exerce le métier de pilote dans la baie d'Antongil, à Madagascar, il offre ses services aux navires européens de passage. C'est ainsi qu'il monte à bord de "La Méduse", de la Compagnie des Indes, qui souhaitait entrer dans le port. Le capitaine Dhermitte, négrier notoire, commandant de bord et accompagné de l'ancien forban Piotr Héros, le reconnait et le fait prisonnier.

Il est conduit, les fers aux pieds, à l’île Bourbon pour y être jugé. Là, il refuse de parler au nouveau gouverneur, Pierre-Benoît Dumas. Le procès est rapide, il est condamné à être pendu et exécuté le 7 juillet 1730.

À l'issue de son procès, en traversant le pont qui enjambe la Ravine à Malheur, il aurait lâché à ses gardiens : « avec ce que j'ai caché ici, je pourrais acheter toute l'île. »

 

La légende raconte aussi que lorsqu'il était sur l'échafaud la corde au cou, il aurait jeté un cryptogramme dans la foule en s'écriant : « Mon trésor à qui saura le prendre ! ».

 

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