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Bienvenue au Jardin Raymond VI, un des plus beaux parcs de la rive gauche de Toulouse, dans le quartier Saint-Cyprien.
En vous baladant dans le parc, plusieurs énigmes devront être résolues afin de trouver l'emplacement de la cache finale. Bon Géocaching !
Vous trouverez dans le parc quelques informations sur le jardin, et l'origine de son nom, mais voici un peu d'histoire concernant les remparts et la Tour Taillefer que vous avez devant les yeux (extraits de Toulouse, secret et insolite - Les trésors cachés de la ville rose, de C. Clément et S. Ruiz).
Le jardin Raymond VI, aménagé à l'emplacement d'anciens fossés, déploie ses pelouses au pied d'une muraille de plus de 300 mètres de long, ponctuée de quatre tours. En 1998, la démolition de bâtiments révéla au public ces vestiges exceptionnels datant du XVIe siècle. Encore ne s'agit-il que du tiers d'une enceinte qui enfermait le quartier Saint-Cyprien, de la porte de Muret au sud jusqu'au gué du Bazacle au nord, en passant par la porte de l'Isle1. Toulouse, cité fortifiée, a vu arriver sous ses murs les Sarrazins en 721, les croisés de Simon de Montfort au XIIIe siècle, et les Anglais durant la guerre de Cent Ans.
La mise en défense du faubourg de la rive gauche ne s'organisa véritablement qu'au XIVe siècle, face à la menace anglaise venue de Gascogne. À un simple talus succédèrent des "tapies", murs faits de gros blocs de terre surmontés d'un chemin de ronde. À partir de 1434, le "massonier" Jean Constantin utilisa la brique pour consolider les courtines endommagées par les crues. En 1509, la guerre avec le roi d'Espagne, Ferdinand II d'Aragon, incita Louis XII à mieux protéger la deuxième ville du royaume. Il dota l'enceinte ouest de dix tours en brique, dont on peut encore admirer trois superbes exemplaires. Au XVIIIe siècle, le quartier se trouva à l'étroit derrière ses vieux remparts. Dès 1750, l'urbaniste Louis de Mondran conçut l'aménagement d'une large allée arborée sur le tracé des anciens fossés. Murs et tours furent peu à peu rasés, laissant la place à l'allée rectiligne la plus longue de la ville. À partir de 1789, celle-ci relia sur 1 170 mètres l'actuelle place du Fer-à-Cheval à la Garonne - au niveau du pont des Catalans -, épargnant ainsi la portion de l'enceinte qui bifurque vers le Bazacle. Jadis plantés d'ormes emportés par la crue de 1875, puis de platanes, les allées de la Garonne devinrent en 1906 les allées Charles-de-Fitte.
L'imposante tour Taillefer plonge ses fondations dans la Garonne, qu'elle surveillait du bout de ses canons, complétant à partir de 1516 le dispositif de défense de la rive gauche déjà en place. Ouvrage d'artillerie moderne édifié sous François Ier, cette tour était encore plus massive qu'aujourd'hui, avant d'être surélevée de deux étages, sans doute au début du XVIIIe siècle. Disposant d'une salle basse sans autre accès qu'une échelle et d'une salle haute aux murs épais, elle fut utilisée par l'hospice de La Grave attenant, comme d'autres tours de l'enceinte, pour isoler les malades lors des épidémies de peste. Elle en a gardé ce surnom sinistre de "tour des Pestiférés." Au cours des siècles, on y enferma "épileptiques, aliénés, déments, incontinents." Ces malheureux vivaient dans des conditions inhumaines, parfois enchaînés aux murs par des carcans. Aujourd'hui, la tour abrite l'école des sages-femmes.
1 La porte de l'Isle-Jourdain se trouvait au bout de la rue principale du faubourg, la Grande Rue Saint-Nicolas, prolongée par la rue Réclusane. Ce nom rappelle qu'une recluse y vivait, recevant par une ouverture l'aumône des passants pour lesquels elle priait. Il semblerait que, au Moyen Âge, cette pratique terrifiante ait existé également aux autres portes de la ville.
Vous trouverez également dans le parc un jardin botanique, abritant des plantes sauvages aux vertus médicinales à histoires communes ou plus rares avec mille et une anecdotes, qu'elles tiennent de la légende ou qu'elles soient bien réelles. Les remparts sont, eux, souvent un "support" privilégié pour les expositions de photographies ou de peintures.
Le Jardin Raymond VI se situe pile à côté du musée d'Art moderne des Abattoirs. Vous y trouverez une aire de jeux, des bancs, et un belvédère exceptionnel qui domine la Garonne. Attention à deux petites choses : les vélos sont interdits, et les horaires d'ouverture varient en fonction des saisons : 7h45-18h00 en hiver, et progressivement jusqu'en été, les horaires de fermeture s'allongent (18h30-19h00-19h30-20h00-20h30).
Quelques indices pour trouver la localisation de la cache finale :
N 43° 35.A / B E 001° 25.C x D
WP1 : Vous êtes à l'entrée du parc. En quelle année Raymond VI franchit-il la Garonne pour revenir dans la ville ?
WP1 + 3648 = A
WP2 : Dirigez-vous vers le jardin botanique. Combien y a-t-il de phases dans le cycle des "plantes sauvages à histoire" ?
WP2 = B
WP3 : Placez-vous sous l'arche de Daniel Coulet (installée en 2001), vous pouvez apercevoir le sommet de la Chapelle Saint-Joseph de la Grave (derrière le grand sapin). Dans cette direction, combien voyez-vous de cheminées blanches ?
WP3 = C
WP4 : Marchez un petit peu vers le Belvédère sur la Garonne. Combien faut-il monter de marches pour y accéder ?
WP5 : Avancez jusqu'au ponton : "Je suis le nombre mystère, à l'amont comme à l'aval."
(WP4 - WP5 - 3) x 79 = D
Vous pouvez vérifier les coordonnées, à l'aide du Géochecker !
Faites attention aux Moldus, très présents dans le parc, l'endroit est généralement plus tranquille à l'ouverture ou à la fermeture.
A few clues to find the location of the final cache :
N 43° 35.A / B E 001° 25.C x D
WP1 : You are at the entrance of the park. In what year did Raymond VI cross the Garonne to return to the city ?
WP1 + 3648 = A
WP2 : Head towards the botanical garden. How many phases are there in the cycle of "wild plants with history" ?
WP2 = B
WP3 : Stand under Daniel Coulet's arch (installed in 2001), you can see the top of the Chapelle Saint-Joseph de la Grave (behind the big fir tree). In this direction, how many white chimneys do you see ?
WP3 = C
WP4 : Walk a little towards the Belvedere on the Garonne. How many steps do you have to climb to get there ?
WP5 : Walk up to the pontoon : "I am the mystery number, both upstream and downstream."
(WP4 - WP5 - 3) x 79 = D
Hints for WP1, WP4 and WP5 : watch your step !
Hint for WP2 : Some plants will climb anywhere...
Hint for WP3 : Plastic chimneys ?
You can check the coordinates using the Geochecker !
Beware of Muggles, very present in the park, the place is generally quieter when opening or closing. Happy Geoaching !
Unas pocas pistas para encontrar la ubicación del depósito final :
N 43° 35.A / B E 001° 25.C x D
WP1 : Estás en la entrada del parque. ¿ En qué año Raymond VI cruzó el Garona para volver a la ciudad ?
WP1 + 3648 = A
WP2 : Dirígete hacia el jardín botánico. ¿ Cuántas fases hay en el ciclo de "plantas silvestres con historia" ?
WP2 = B
WP3 : Bajo el arco de Daniel Coulet (instalado en 2001), se puede ver la cima de la Capilla Saint-Joseph de la Grave (detrás del gran abeto). En esta dirección, ¿ cuántas chimeneas blancas ves ?
WP3 = C
WP4 : Camina un poco hacia el Belvedere en el Garona. ¿ Cuántos escalones tienes que subir para llegar allí ?
WP5 : Camina hacia el pontón : "Yo soy el número misterioso, tanto río arriba como río abajo."
(WP4 - WP5 - 3) x 79 = D
Pistas para WP1, WP4 y WP5 : ¡ cuidado con el escalón !
Sugerencia para el WP2 : Algunas plantas treparán a cualquier lugar...
Pista para el WP3 : ¿ chimeneas de plástico ?
¡ Puedes comprobar las coordenadas usando el GeoChecker !
Cuidado con los muggles, muy presentes en el parque, el lugar es generalmente más tranquilo al abrir o cerrar. ¡ Feliz Geocaching !