Suite de la série sur Guillaume le Conquérant
La Chapelle au Cornu
Chapelle Bonne Nouvelle
La motte castrale d'Olivet
La sente au Bâtard - Ryes
Guillaume se réfugie à RYES
VARAVILLE - 1057
Sur les pas de Guillaume en Val ès dunes
La bataille de Varaville (1057)
Site de la bataille de Val ès Dunes
Église SAINT LAURENT DE FALAISE
La porte des Cordeliers
La porte Philippe-Jean
Le château Ganne
Villiers-sur-Port
Résidence seigneuriale de Beaumont-le-Richard
La cité de Guillaume le Conquérant
Le Donjon de VIRE
Notre-Dame de Guibray
Eglise abbatiale Notre-Dame
Les compagnons de Guillaume le Conquérant
Crevecoeur
Eglise Sainte-Paix
Prieuré Saint-Vigor
Sainte-Marie aux Anglais
Abbatiale Saint-Pierre
Le donjon quadrangulaire
Valmeray
Le Gué Béranger
Saint-Gabriel-Brécy
Guillaume le Conquérant
Les Vikings et la naissance de la Normandie
Le château de Domfront
Chapelle des Ducs d'Alençon, jardin castral
Guillaume se réfugie à RYES
1066, le départ à la conquête de l'Angleterre
Une église d’architecture normande
Construite entre le XIe et le XIIe siècle, l’église Saint-Pierre de Thaon est une œuvre typique de l’architecture romane normande.
Si, bien des églises bâties à la même époque, comme la Cathédrale Notre-Dame de Bayeux ont subit au cours des siècles, des restructurations, ce n’est pas le cas de l’église Saint-pierre de Thaon.
En effet, la plupart des lieux de cultes de l’époque, bien que construits dans le style roman et normand au départ, ont peu à peu évolué vers le style gothique. Chaque paroisse faisait ainsi évoluer l’architecture globale de l’église en ajoutant des bas-côtés ou des nefs.
De ce fait, il ne nous reste aujourd’hui que très peu d’églises représentatives de l’architecture romane Normande, qu’appréciait Guillaume Le Conquérant.
Ainsi, l’église Saint-Pierre de Thaon en est un bel et rare exemple, ce qui lui valut d’être inscrite au registre des Monuments Historiques dès 1840.
L’Eglise Saint-Pierre de Thaon au fil des siècles
De 1729 à 1772, de grands travaux sont entamés pour améliorer la luminosité et élargir l’église. Ainsi, une sacristie est réalisée à l’arrière du chœur.
Mais de 1792 à 1796, sous la Terreur, l’église est transformée en atelier de salpêtrerie. Elle sera cependant de nouveau utilisée comme lieu de culte en 1803, et ce, jusqu’à la construction d’une nouvelle église en 1840.
A cette même date, l’église est donc désaffectée, mais elle ne sombre pas pour autant dans l’oubli. Tout au long du siècle suivants, des archéologues, des antiquaires, et des amateurs d’art et d’architecture se pressent pour admirer la beauté de l’édifice.
Le projet de restauration de l’église Saint-Pierre de Thaon
Les projets de restauration de l’église débutent dès la fin du XIXe siècle. En 1994, le clocher menace de s’effondre, et une restauration est effectuée en urgence afin de préserver l’église, grâce à la volonté de l’Association des Amis de la Vieille Eglise de Thaon.
Une nouvelle restauration est entamée en 1998, par un archéologue et une anthropologue. Des fouilles sont réalisées en parallèle de la restauration, ce qui fait de ce projet l’un des plus importants chantiers réalisés sur un bâtiment encore debout en France.