L'erreur est souvent faite, et même entretenue par certains plans, mais il s'agit bien du parc Jean Rostand et non Edmond Rostand.
Rendons donc à Brutus ce que l'on veut attribuer à César !
Jean est donc le fils du dramaturge Rostand et de la poétesse Rosemonde Gérard.
Né à Paris, en octobre 1894, il passe son enfance à la villa Arnaga, se marie en 1920 avec Andrée, née Mante. Ensemble ils auront un fils (1921–2003).
Attiré par les sciences plus que par les lettres, bien que doué pour l'écriture, il obtient sa licence de sciences et, s’étant découvert une véritable passion pour la biologie, travaille pendant la Première Guerre mondiale dans le laboratoire du professeur Vincent sur le vaccin antithyphique.
En 1936, il participe à la création de la section de biologie au Palais de la Découverte, et organise à Ville d’Avray son propre laboratoire, où il devait se consacrer à de nombreuses recherches sur les amphibiens, touchant notamment au domaine de la parthénogenèse et de la gynogenèse, faisant d’importantes découvertes. Il reste ainsi à l'écart des structures universitaires, qu'il juge trop contraignantes.
En parallèle, il publie quelques essais philosophiques, puis partage son temps entre son métier de chercheur et une très abondante production scientifique et littéraire.
S'efforçant de vulgariser la biologie auprès d'un large public (il reçut le prix Kalinga de vulgarisation scientifique) et d'alerter l'opinion sur la gravité des problèmes humains qu'elle pose, il considère la biologie comme devant être porteuse d'une morale.
Après une première élection blanche, en mai 1958, où il n’obtient que 18 voix contre le bâtonnier Charpentier au fauteuil de Claude Farrère, Jean Rostand est élu à l’Académie française en avril 1959, au fauteuil d’Édouard Herriot.
Il meurt en septembre 1977. Il est inhumé dans le cimetière de Ville-d'Avray.
Ce parc faisait partie de l’ancien monastère de la Visitation Sainte-Marie, qui devint Grand Séminaire de 1905 à 1975, actuellement occupé en partie par les locaux de la Direction Régionale des Affaires Culturelles. Il a été redessiné par Jean Herbault , au milieu du XIXème siècle. À l'époque il présentait un potager, une partie paysagère avec pièce d’eau circulaire, bosquets et deux petites fabriques ainsi qu’un grand verger disparu lors de la création de la rue Vulfran Warmé.
Pour trouver les coordonnées de la cache il vous faudra trouver les informations suivantes :
Jour de sa naissance = A
Année où il est lauréat du prix Kalinga= B
Jour de son décès = C
Jour de sa réception à l'académie francaise = D
Nombre de voix qu'il reçu lors de cette election = E
Année de la publication originale de De l'amour des idées = F
Nombre de lettre du prénom de son fils = G
Les coordonnées finales se trouvent en :
N 49°53, A-(E-D-C)
E 2° 18, (B-F) x 10 + A + D + G
