Peypin ou puypin en provençal, PODIUM PINI en latin, un oppidum, une élévation plantée de pins. Peipin est en effet tapi au pied d’une butte que dominent les ruines romantiques d’un château médiéval.
C’est autour de ce château que se trouvait au Moyen Âge, le village qui surplombait ainsi l’antique voie domitienne passant au pied de la colline. Un très important péage y fut installé au début du XIIIe siècle jusqu’en 1758.
De nombreux fragments de poteries découverts sur le territoire de la commune, permettent de penser que Peipin ait vu au fil des années se succéder de nombreux ateliers de potiers.
C’est d’ailleurs à Peipin au début du XXe siècle qu’a brûlé le dernier four de la région.
En ville, sur la colline se dresse au milieu des buis, des chênes et des oliviers, l’ancien donjon et la chapelle du château féodal détruit à la Révolution. Intéressant panorama sur le village que traverse la Grand-Rue en repre.nant le tracé de l’antique Voie Domitienne.
L’église paroissiale abrite un intéressant mobilier ainsi qu’une très belle statue en faïence de Marseille représentant une vierge à l’enfant exécutée vers 1730 par Joseph Fauchier.
A l’extérieur du village, au hameau des Bons-Enfants on peut également admirer un pont médiéval sur le Jabron