Propriétaire des terres du Plessis sur la commune de Tassé ,Mademoiselle d'Andigné de Restau a gracieusement permis aux habitants du bourg et des fermes voisines à venir laver leur linge à la Fontaine dépendant de la ferme du Plessis
L'hiver 1896,Mademoiselle d'Andigné de Restau pour ses besoins personnels a fait abattre les arbres qui entouraient la pièce d'eau dont il s'agit ,de sorte qu'il n'existe plus pour garantir les laveuses d'aucun abri, soit pour le soleil , soit contre l'intempérie des saisons.
Le 4 janvier 1897 ,Mademoiselle d'Andigné de Restau autorise la commune à faire enlever sur le bord de la fontaine du Plessis , un hangar couvert destiné à mettre à l'abri les personnes qui viennent laver à cette pièce d'eau et à faire dans le lit même de cette fontaine , les travaux nécessaires pour arriver à l'installation d'un abri commode et au plus prompt écoulement des eaux contaminées par les lavages
Cet appel a été entendu par Mademoiselle d'Andigné de Restau qui a généreusement mis à la disposition de la commune tout le bois de travail qui serait nécessaire pour la construction projetée.
De son coté la population de Tassé reconnaissant du sacrifice que voulait bien s'imposer Mademoiselle de d'Andigné ,a spontanément et sous les auspices du Maine ,à l'époque Monsieur Tezé,ouvert une souscription ,laquelle émargeant les travaux ou transport gratuit promis , s'est élevée à une somme suffisante (environ six cent francs ) pour mener à bien l'entreprise depuis si longtemps désirée ,sans se trouver dans la nécessité d'imposer la commune déjà fort endettée et sans ressources suffisantes
Dans ce lavoir existe une cheminée (très rare dans la région ) Celle-ci servait à réchauffer les repas des laveuses qui restaient la journée entière aux lessives.
Ce lavoir a été fréquenté jusqu'en 1976