L’église qui date du XIème siècle et qui faisait partie du Prieuré était de style roman. De taille modeste, il ne reste aujourd’hui que le cœur inscrit à l’inventaire provisoire des monuments historiques (29 novembre 1974).
La cheminée monumentale que certains appellent « Sarrasine » est également inscrite à l’inventaire provisoire des monuments historiques (24 décembre 1980).
Ces deux monuments permettent à Ribes d’être classé ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager) par arrêté du 28 avril 1997.
Ribes a toujours été un village profondément imprégné par la foi catholique.
C’est d’ailleurs durant les guerres de religion qu’une partie de cette église, érigée par les moines de Cluny, fut détruite puis partiellement reconstruite plus tard.
Toujours au titre de cette foi catholique, Ribes fut l’un des bastions de la résistance au mouvement révolutionnaire ce qui coûta de nouvelles dégradations de l’église.
Cette église qui fut en partie reconstruite et agrandie en 1839 reste assez modeste avec un clocher très petit et disproportionné ; menaçant ruines, il fut rebâti en 1953 avec un certain talent par un entrepreneur marseillais mais avec un style assez peu ardéchois où les clochers sont généralement en forme de peigne ou de mur.
La statue vierge a été offerte par le sculpteur ribois Louis Bresson et mise en place à cette époque grâce aux échafaudages utilisés pour reconstruire le clocher.
Lors des derniers travaux de modernisation dans les années 60, le crépi qui recouvrait le cœur a été enlevé, ce qui a permis de révéler des fresques du XIème siècle jusqu’alors invisibles car cachées par ce crépi.
Tout près de l'église se trouve la mairie avec son monument aux morts différents de ceux que l'on peut voir habituellement dans la région.
Enfin, une grande croix s'élève sur la place sur laquelle vous pourrez vous garer facilement.