Historique
Arthur Papon crée la verrerie vers 1911. Un four est construit en 1928 et un grand magasin industriel lui est ajouté en 1933. La production se spécialise dans les récipients en verre à partir des années 1930. Un four supplémentaire est ajouté en 1960. L'usine prospère jusqu'en 1970, puis entre dans une période de crise grave. Pour y remédier, un four ultramoderne est construit vers 1985, assurant un renouveau à l'entreprise. Depuis 1970, cette verrerie dirigée par Maurice Papon, ancien ministre et ancien préfet, connaît des crises sociales violentes. La verrerie emploie 1650 ouvriers en 1983, 1280 en 1985 et 830 en 1991. Elle fermera définitivement ces portes le 5 mai 2009, l’usine employais alors 146 personnes
Description
Site desservi par embranchement ferroviaire. Le bâtiment du four de l'origine de l'usine, situé en face des bureaux, est en rez-de-chaussée et à charpente métallique apparente. Le bâtiment du four élevé en 1928, ainsi que les magasins de 1933, sont situés symétriquement aux bureaux par rapport à l'entrée ; ces édifices sont en brique. Le bâtiment du four édifié vers 1960, situé au sud du four d'origine, est couvert de sheds. La cheminée d'usine construite près de l'atelier du décor est en parpaing de béton.
Souce : http://inventaire-patrimoine.cr-champagne-ardenne.fr/dossier/verrerie-dite-verreries-mecaniques-champenoises-puis-verre-mouvement-creation/ce2e5d24-fcf4-4819-a593-e451f7c828af#historique
Le site est également un lieu de conflit social et un parfait exemple de la crise industrielle française.
Ouvrier aux Verreries mécaniques champenoises, Pierre Maître est abattu dans la nuit du 4 au 5 juin 1977 alors qu’il tient un piquet de grève devant l’usine. Un crime qui prendra une ampleur nationale.
En ce début juin 1977, l’usine est en grève. Les rassemblements se multiplient devant l’entreprise. L’ambiance y est parfois un peu tendue, notamment avec les forces de l’ordre.
Le samedi 4 juin au soir, Pierre Maître part prendre le relais de ses camarades sur le piquet de grève installé devant les VMC.
C’est une rue déserte qui longe la voie ferrée et des usines dans la banlieue nord de Reims. Dans ces premières heures du dimanche 5 juin 1977, des ouvriers tiennent le piquet de grève à l’entrée des Verreries mécaniques champenoises, les VMC. Vers minuit, un premier incident survient : cinq hommes venus de l’usine Citroën qui jouxte les VMC ont tenté en vain d’arracher la banderole de la CGT. Peu après 1 heure, une voiture approche et ralentit devant l’usine. Des vitres sont abaissées. Les coups de feu déchirent la nuit. Trois hommes tombent. Deux sont gravement blessés : Serge Vermeulen et Raymond Richard. Le troisième, Pierre Maître, 31ans, meurt d’une balle dans la tête. Dix-sept impacts de balles seront retrouvés.
La rue s’appelle désormais Pierre-Maître, à la suite d’une décision prise par la municipalité de gauche de l’époque. Ce 5 juin 1977 marqua la fin d’une époque, celle de la violence patronale assumée par des milices déguisées en syndicats.
Source : http://www.lunion.fr/33618/article/2017-06-02/video-il-y-quarante-ans-l-ouvrier-des-vmc-pierre-maitre-etait-assassine-reims
Pour valider cette cache il vous faudra vous rendre sur les lieux de ce drame, vous y trouverez un monument en hommage à Pierre Maître. Prenez simplement une photo de ce monument vous pouvez faire apparaitre votre gps ou meme votre visage si vous le souhaitez. vous pouvez me faire parvenir la photo par message ou la mettre directement dans votre log.
Ne serons validés que les vrai photos prises sur le lieu et non pas celles récupérées par un autre moyen, vous devez vous rendre sur place.
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