Le Furon
Le Furon naît de la confluence du ruisseau de Lemps et d’émissaire de l’extrémité nord des marais de Boulieu, au niveau de la commune de Saint-Baudille-de-la-Tour). D’une longueur d’environ 9 km, il conflue avec le Rhône à Montalieu-Vercieu, en rive gauche. 
C’est un cours d’eau subissant une anthropisation conséquente sur sa partie aval, qui se traduit par une rectification de son cours et/ou un endiguement étroit, notamment dans la traversée du village de Montalieu.
L’occupation du sol du bassin versant est principalement agricole (cultures et prairies).
Dans le secteur du Moulin de Vallière, le Furon passe dans un secteur de gorges, où il chute notamment en cascade (localement nommée la cascade de Charrette). Le cours d’eau se caractérise par une alternance de mouilles et de radiers, entrecoupés de petits seuils tufeux.
L'homme a mis à profit la topographie tourmentée de cette partie de son cours pour y installer des moulins destinés à moudre le grain récolté alentours. C'est ainsi qu'entre Charette et Montalieu 4 moulins étaient actionnés par les eaux du Furon. Le Moulin de Vallière était alimenté par un canal d'amenée alimenté par le Furon depuis quelques centaines de mètres en amont, un jeu de vannes permettait d'alimenter le moulin ou bien de le contourner avant que cette force motrice ne retourne à la rivière.
Le site du moulin de Vallière
Aujourd'hui le site du moulin de Vallière fait l'objet d'un classement en Espace Naturel Sensible par la présence de la tuffière. La tufière du Moulin de Vallière est un site unique qui abrite trois plantes remarquables (la Droséra à longues feuilles, la Nivéole de Printemps et la Fougère des marais), des habitats naturels humides d’intérêt prioritaire au niveau européen et des espèces de libellules en liste rouge, en plus d’une diversité intéressante concernant la faune et la flore moins “extraordinaire”. Comme tous les marais non boisés, cet espace a fait l’objet d’une activité agricole vivrière de fauche de la bauche (Carex) destinée à la litière des animaux domestiques. L’abandon de ces pratiques a permis par la suite à la végétation arbustive de coloniser l’espace. Les ruines du Moulin sont aujourd'hui recouvertes par la végétation et malgré sa proximité avec la route, il est très difficile de distinguer les vestiges,
La cache
La cache vous permettra de découvrir l'arrivée du canal d'alimentation du moulin en partie "haute" du site.
Pour cela il vous faut rejoindre le départ du sentier en face du "parking", vous longerez le Furon (le sentier est bien marqué), rapidement vous devinerez, envahies par la végétation, les ruines du moulin sur votre gauche. Puis après une centaine de mètres . Vous traverserez alors sur quelques pierres plates un petit ru alimentant le Furon, juste de l'autre coté, vous êtes alors au WP "accès cache", passer sur la gauche de l'arbre, il vaut faudra enjamber un petit fossé et rejoindre le canal d'amenée que vous devinez juste au dessus, en vous dirigeant légèrement sur votre gauche. A partir de là vous devriez reconnaître les photos et trouver la cache.
Une autre possibilité existe, depuis la route au niveau du WP "Autre Accès", descendre dans le bois jusqu'au canal d'amenée, vous n'êtes plus très loin de la cache. Mais cette option ne vous permet pas de découvrir les ruines toutes proches du Furon
Association des Géocacheurs du Nord Isère et d'Ailleurs
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