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[GS] (sm) Carrière Degan Traditional Geocache

Hidden : 9/16/2017
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Carrière Degan


La nouvelle carrière Degan à 2 pas de la N16 et la D44. A deux pas des ripailles, une nouvelle carrière va voir le jour. La carrière Degan a installé le panneau. La route des cerisiers est fermée depuis de nombreuses années. Des fouilles archéologiques sont effectuées avant que la carrière n'ouvre. extrait du site internet www.carrieresdegan.fr Créées en 1973, les CARRIERES DEGAN S.A. exploitent blocs et granulats calcaires dits de « Saint-Maximin » sur la commune de Saint- Maximin, dans le département de l’Oise, à 60 Km. au nord de Paris. L’entreprise s’insert dans une longue tradition locale d’extraction de la pierre calcaire sur les collines avoisinant le cours de la rivière Oise, au sud de la ville de Creil. La première de toutes les industries de l’homme dans le bassin créillois, fut celle de la pierre. Semblable dans sa formation à celle des pyramides de Gizeh en Egypte, la pierre s’est formée au fond de la mer par le dépôt de crustacés, pendant l’ère tertiaire, il y a quelques 45 millions d’années. En l’an 828, apparaît, pour la première fois, le nom de la commune de SAINT-MAXIMIN. Elle regroupe les hameaux de TROSSY, LAVERSINE, CANNEVILLE, LES HAIES, LA GRANDE FOLIE et PORT SAINT-LEU. Pendant tout le haut Moyen Age, jusqu’à la fin du 9ème Siècle, les rares édifices appareillés, utilisent des pierres de re-emplois provenant des constructions gallo-romaines. Seule la fabrication de sarcophages en pierre tendre de Saint-Leu, témoigne d’une activité de carrières, dans la région. L’extraction de la pierre a commencé à ciel ouvert sur les coteaux qui bordent l’Oise, mais passe en galeries souterraines dès que les remblais provenant de la découverte, deviennent trop importants. Elle ne reprendra systématiquement à ciel ouvert, qu’avec l’arrivée des pelles mécaniques au 19ème siècle. Démarrage d’une nouvelle ère de construction au 12ème Siècle, qui voit l’édification de nombreux châteaux de pierre, en remplacement des fortins en bois. La ferveur religieuse encourage la construction de nombreuses églises et cathédrales (SENS – 1130, St.-DENIS – 1135, SENLIS – 1153, NOTRE DAME de PARIS – 1163). Un nouveau style d’architecture naît, en Ile-de-France : le style gothique. A partir du 13ème Siècle, les pierres des carrières de SAINT-MAXIMIN et de SAINT-LEU commencent à être employées plus loin, en Ile-de-France, là où les carrières locales s’épuisent progressivement. En 1241, Saint-Louis fait construire l’abbaye de Royaumont et la Sainte Chapelle, à Paris. Les problèmes du transport, font leur apparition ; par voie d’eau et chemins communaux de la Renaissance jusqu’au milieu du 19ème, par chemin de fer dès 1846 (ouverture de la première ligne PARIS-CREIL-BRUXELLES), et par route au 20ème après apparition des camions et des routes goudronnées. Les problèmes d’identification des origines des pierres, entre leur lieu de départ et leur lieu d’arrivée, apparaissent, aussi ! La guerre de 100 ans dévaste la France de 1337 à 1453. A sa fin, apparaît une nouvelle fièvre bâtisseuse, la troisième, de notre histoire: 1490 – Château de Vincennes (encore un fort quadrangulaire). 1530 – François 1er transforme le château de Saint-Maximin. 1535 – Georges II, Cardinal d’Amboise fait construire son château de Gaillon, 1537 – l’architecte Pierre Chambiges travaille à Chantilly. En 1607 s’ouvrent de nouvelles grandes carrières à SAINT MAXIMIN. Mais il faut attendre la fin de la guerre de 30 ans (1606 – 1636) et l’arrivée de LOUIS XIV et de l’époque « classique » (1650 – 1750), pour voir la quatrième vague d’utilisation de la pierre de Saint-Maximin et de Saint-Leu dans la construction des monuments de PARIS : le Louvre, les Invalides, le Palais Bourbon, l’hôtel de Lassais, l’hôtel d’Evreux, l’école militaire, la place de la Concorde, et autres. Versailles. Les carrières parisiennes ne peuvent plus fournir une quantité suffisante de pierres pour alimenter ces grands chantiers, et les architectes ont une nette préférence pour le calcaire de la vallée de l’Oise, tendre, facile à travailler et donnant des hauteurs d’assises plus grandes. En 1678, l’Inventaire-des-Carrières commandé par Colbert, constate que toutes les carrières de Trossy, Saint-Maximin et Saint-Leu sont souterraines. En 1744 réapparaissent les premières extractions à ciel ouvert, sur les coteaux. Le Baron Haussmann, entre 1853 et 1870, urbanise PARIS (cinquième vague) et les carrières de Saint-Maximin décuplent leur production. Sur ordre de Napoléon III, le Baron perce de larges avenues rectilignes, bordées d’arbres, et édifie des immeubles luxueux en pierre de taille. Des équipements modernes sont construits en pierre de Saint-Maximin : les grandes gares de Paris, l’opéra, les hôpitaux, le siège du Crédit Lyonnais, les grands magasins. Aujourd’hui, la poutre métallique et le béton ont souvent remplacé la pierre de taille massive. La pierre de Saint-Maximin a trouvé sa place sur les marchés de la pierre dans la construction d’immeubles de luxe (26/32 avenue Victor Hugo, Paris 16ème ; 71bis avenue Marceau, Paris 8ème ; le Passy-Plazza, Paris 16ème ; ou le Tampa Tower, en Floride), de villas de prestige à travers le monde, d’habillages externes de structures en béton et de la décoration interne de magasins (Louis Vuitton, Armani à Paris, à Londres, et au Japon) et, surtout, la restauration d’immeubles et monuments historiques construits en pierre de Saint-Maximin.

 

Additional Hints (Decrypt)

Ra Unhg.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)