Saint-Maximin : Capitale de la pierre depuis 2000 ans, St Maximin abrite de nombreuses carrières souterraines et à ciel ouvert abandonnées ou en activité. Un vaste projet de valorisation de ce patrimoine de la pierre a impulsé la création de l’établissement public de coopération culturelle « Maison de la Pierre du sud de l’Oise » situé au cœur de la ville. Tout juste à côté a été édifié la «Galerie du Front de taille» qui reçoit des expositions et différentes animations. Sur les hauteurs, un belvédère dit du «Four à Chaux» offre un superbe panorama des environs. Admirez l’église construite à partir de 1540, récemment restaurée et observez la virtuosité et la richesse de ses nouveaux vitraux. Terminez la visite de cette ville en passant par les étangs Sainte Barbe situés le long des berges de l’Oise. Sur la rive gauche de l’Oise, près de l’écluse, des vestiges gallo-romains datant de 51 avant JC à 275 après JC comprenant le quai d’un port fluvial ainsi qu’un chantier de taille de pierre ont été mis à jour dans les années 1970. L’emploi de la pierre dite de Saint-Leu a pu être authentifié dans les architraves du forum romain de Paris ou dans le pilier des Nautes érigé par les responsables du transport fluvial pour l’Empereur Tibère de 42 avant JC à 37 après JC. Le transport de la pierre locale par voie fluviale a permis de l’utiliser au-delà de la vallée et principalement à Paris. L’Oise était déjà et est toujours un cours d’eau navigable. Il reste un quai de chargement le long de l’Oise à Saint-Maximin.L’entreprise Lecieux, qui exploite la pierre et les graviers, l’utilise quotidiennement. • L’Eglise Inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis 1926, elle possède des vitraux modernes représentant le travail de la pierre, ainsi que les Saints Patrons : Ste Barbe et St Blaise. La verrière centrale représente les quatre temps liturgiques de l’année : Noël, Pâques, Pentecôte et Toussaint. • Le Trou du Tropique Au carrefour de plusieurs carrières souterraines ou aériennes, cet endroit est caractérisé par un fontis en cloche. Il s’agit de l’effondrement de la masse supérieure formant un cercle vide d’où l’on peut apercevoir le ciel. De chaque côté du Tropique, il existe de nombreuses entrées de carrières dont certaines ont été transformées en habitations troglodytiques. Au-dessus passaient des « decauvilles », petits trains à wagonnets, roulant sur une voie étroite qui reliait la halte aux pierres. • La Maison de la Pierre La Maison de la pierre vous propose plusieurs activités afin de vous faire découvrir de manière originale et ludique le patrimoine de la pierre. Cette pierre, de très belle qualité, fut utilisée pour les constructions locales, mais également pour la construction d'une partie des monuments parisiens ! Au départ du site central « Maison de la Pierre du sud de l’Oise », des visites de carrière souterraines et à ciel ouvert vous feront plonger dans un univers insolite et inattendu. La sculpture sur pierre vous permettra de laisser s'exprimer l'artiste qui sommeille en vous et vous passerez un moment hors du commun en contact avec notre pierre. Les jeux de pistes vous dévoileront un patrimoine très riche et parfois caché. Et grâce aux animations sur la géologie, vous pourrez découvrir quelques-uns des nombreux fossiles qui composent la pierre du Sud de l'Oise. • Sentier botanique de la Butte du Larris La Butte du larris est essentiellement artificielle, constituée en partie par les vestiges des carrières à flanc de coteaux et par des remblais résultant de l’extraction de pierres calcaire de la carière Daubin. • Le four à chaux Juste à la fin du XVIIIème et pendant tout le XIXème siècle, les pierres impropres à la construction étaient transformées en chaux. Celle sortant des fours de Saint-Maximin servait presque uniquement à la confection des mortiers de chaux ou à la préparation de laits de chaux utilisés pour recouvrir les murs des maisons. Afin que la production soit régulière, il fallait avoir au même endroit une batterie de fours. A la fin du XIXème siècle, il y avait cinq fours à chaux. Un seul a été conservé. La fabrication de la chaux vive était longue puisqu’il fallait que les pierres se pulvérisent. Processus : Préparer les fours en alternant les couches de charbon de bois et de pierre. Laisser cuire 72 heures à 1100 degrés. Vider les fours par le « gueulard ». • L’étang Sainte Barbe Il est le résultat de l’exploitation de granulats alluvionnaires par des entreprises spécialisées. A proximité vous pouvez observer le site de traitement de ces matériaux. Le granulat est une ressource minérale très recherchée composée de sable et de graviers à partir duquel sont construites nos maisons ou nos routes. Cet étang est aujourd’hui principalement utilisé pour la pêche. Des oiseaux d’eau y trouvent souvent refuge pour se reposer lors des migrations, pour se nourrir et se reproduire : foulque macroule, grèbe huppé… • Le Mur d’escalade du Larris La reconversion d’un site industriel peut se traduire de plusieurs façons. Ici la société Ouachée et Corpechot a accepté qu’un ancien front de taille soit utilisé comme mur d’escalade pour le plaisir des grimpeurs. Les fronts de taille des carrières abandonnées représentent un équivalent tout aussi intéressant que les falaises de nos montagnes. C’est ainsi que Saint Maximin a développé en partenariat avec les clubs d’escalade un parcours de voies plus ou moins difficiles. Les grimpeurs trouvent au Larris des prises plates sur les joints de strates ou verticales : fissures naturelles et fentes provoquées par les engins de taille.