Succombez à l’appel de la forêt le temps d’une balade et venez découvrir la faune et la flore de la forêt de la Londe. Il n’est pas rare de croiser écureuils, biches, cerfs, lapins et autres animaux aux détours des chemins.
Vous pouvez facilement rallonger la balade en vous laissant guider par les autres chemins forestiers.
Nous vous proposons de découvrir les différentes espèces d’arbres qui peuplent la forêt de la Londe au fil de ces 5 caches. Vous pouvez lire le descriptif ci-dessous qui vous aidera à comprendre les indices !
CHARME
Sa vigueur est légendaire: on se «porte comme un charme». Fût cannelé, feuillage gaufré, l'arbre, qui n'atteint guère les 100 ans, reste voué aux seconds rôles. A l'éclat de la lumière il préfère l'ombre des chênes et des hêtres. Abondant dans l'est et le nord de la France,
rare en Bretagne, absent dans le Midi, le Sud-Ouest et en montagne. Son nom est énigmatique. D'après le Littré, il pourrait provenir d'une assimilation avec charme au sens d'enchantement magique.
CHATAIGNIER
On le trouve dans la moitié sud de la France, en particulier dans le Limousin, les Cévennes, l'Ardèche, les Maures, la Corse, où il peut atteindre 500 ans. Longtemps, l' «arbre à pain» a fourni une alimentation de base aux plus pauvres. Ce sont d'ailleurs ses châtaignes (seuls les fruits de certaines variétés sont appelés marrons), qui l'ont rendu célèbre. Depuis toujours, ce fruit a entretenu une relation avec les morts. A Marseille, il fallait, disait-on, disposer des marrons grillés sous son oreiller pour empêcher les revenants de vous tirer les pieds pendant la nuit...
CHENE
Tronc solide surmonté d'une ramure charpentée, ce géant atteint 40 mètres de hauteur. C'est l'essence la plus répandue en France, hormis sur les flancs des montagnes. Le chêne pédonculé et le chêne rouvre y occupent à eux seuls un quart de la forêt. Quelques remarquables sujets parent le colosse d'une aura de force et d'immortalité, comme celui d'Allouville-Bellefosse, près d'Yvetot. Agé de plus de 10 siècles, il passe pour contemporain d'Hugues Capet.
SAPIN
On le surnomme «roi des forêts». Parce que, du haut de ses 50 ou 60 mètres, le sapin règne sur les arbres de montagne, comme le chêne sur ceux de la plaine. Avec ses reflets argentés, ses aiguilles rangées comme les dents d'un peigne, son écorce qui se crevasse au fil du temps, il s'étend en masses sombres dans les Vosges, le Jura, le Massif central, sur les contreforts des Alpes, des Pyrénées et même dans les montagnes corses. En Savoie, le sapin arrêtait les effets du mauvais oeil, détournait les sorts et empêchait la foudre de tomber.