Après avoir trouvé un peu plus de 1000 caches, nous pensons qu'il est temps d'apporter notre contribution. Cette série nous permet donc de poser nos premières boîtes. La balade peut s'effectuer en famille. Il n'y a pas de piège, il faut juste observer.
Le circuit fait environ 3,6 km et pourra s'effectuer à pied ou en vélo.
L’étang des forges, à la sortie ouest de la commune d’Ychoux, est une richesse naturelle cruciale pour la commune, qui permet l’implantation des usines sidérurgiques au XVIIIe siècle, et contribue à la prospérité de la commune.
L’étang apporte aux forges de nombreux bénéfices dès leurs fondations à la fin du XVIIIe siècle. Il fournit de l’eau, naturellement, mais aussi de la tourbe et du charbon de bois, combustibles bon marché. La productivité est également renforcée par la présence d’alios et de garluche, assez riches en fer pour donner de l’acier et de la fonte. Les quantités ne sont pas toutefois suffisantes pour se passer de fournisseurs extérieurs, et le minerai est aussi importé d’Espagne à l’aide de chars à bœufs.
Au XIXe siècle, l’étang connaît un important aménagement, initié par le directeur des forges Dominique Larreillet. Deux ruisseaux, le Basque au nord, et la Moulasse au sud, sont réunis pour augmenter la force motrice nécessaire aux forges.
L’apparition du chemin de fer en 1854 a un effet controversé. Grâce à la Compagnie du Midi, le transport du minerai, du combustible et de la fonte est largement facilité. Mais le chemin et la voie ferrée mettent soudain les forges des Landes en concurrence directe avec les forges du Nord et de l’Est. En 1898, les forges sont démolies par la Compagnie des Landes, devenue propriétaire. La maison de maître subit le même sort en 1960.
L’étang reste asséché durant quatre décennies, avant d’être reconstitué dans un but touristique. En 1969, un projet de création d’un Parc de la nature est lancé autour de l’étang par le conseil municipal et le Syndicat d’initiative d’Ychoux, mais ce projet ne voit pas encore le jour.
Aujourd’hui, l’étang des forges est agrémenté d’un arboretum et d’un camping, dont la maison d’accueil est une ancienne maison des ouvriers de la forge. Reste également un ancien four à pain.